IT Partners 2020 doit encore une fois s'adapter aux mesures sanitaires prises par le gouvernement pour les grands rassemblements. Crédit photo : D.R.
Les exposants d'IT Partners sont appelés à indiquer s'ils sont oui ou non favorables à l'organisation de la quinzième édition du salon les 2 et 3 septembre. Les avis que nous avons pu recueillir sont partagés.
Les organisateurs d'IT Partners se démènent pour que l'édition 2020 de l'évènement puisse avoir lieux. Le 17 avril, les quelques 300 exposants du salon ont été invités à répondre à un sondage leur demandant s'ils y participeraient ou non en cas de nouveau report aux 2 et 3 septembre. Pour mémoire, IT Partners 2020 devait initialement avoir lieu les 11 et 12 mars derniers à Disneyland Paris. Ces dates ont dû être annulées, à la suite de l'interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes prise par le gouvernement le 7 mars. Un report avait alors été décidé les 11 et 12 juillet, mais ces dates ont, elles aussi, été déprogrammées récemment, du fait de l'interdiction des événements avec un public nombreux au moins jusqu'à mi-juillet.
Les revendeurs concilieront-ils visite de salon et relance d'activité ?
Les avis des exposants que nous avons pu interroger sur une potentielle ouverture des portes d'IT Partners au mois de septembre sont mitigés. « Nous y serons, indique, sans hésiter, un fabricant de systèmes d'impression. Septembre semble même préférable à juillet. Nous renouerons un contact fort avec des revendeurs que nous n'avons pas pu voir depuis longtemps, à un moment où la relance de l'activité battra son plein. » Cette concomitance avec la reprise de septembre en gêne d'autres, comme ce fabricant de PC : « Nos revendeurs seront encore occupés à gérer la reprise de leur propre activité. En outre, la période ne sera, selon nous, pas propice aux rassemblements de nombreux visiteurs dans un espace confiné. » D'autre avis sont plus partagés, tel que celui de ce distributeur qui estime « qu'il est temps de reprendre les évènements qui participent à la reprise du business ». Néanmoins, il craint lui aussi « que les revendeurs consacrent le mois de septembre à leur redémarrage ».
Suivez-nous