La SSII Proservia crée une filiale dédiée au développement

Proservia, SSII spécialisée dans la gestion des infrastructures est née près de Nantes il y a quinze ans. Aujourd'hui active partout en France, elle lance une filiale pour une deuxième activité : le développement logiciels.

Proservia regroupe 800 collaborateurs dont 60 chargés du développement. « La société dans son ensemble est très marquée par la culture de gestion d'infrastructures, note le Pdg Thierry Congard, le développement était noyé dans la masse et deux cultures différentes cohabitaient ». En créant Ovialis, Proservia veut mettre en valeur ses compétences en développement et les vendre plus aisément. Cette activité a déjà donné naissance à deux produits : QuAC qui mesure la qualité des projets informatiques et SVC pour l'analyse MPEG-4. Le premier, est basé sur les technologies open source et J2EE, le second sur les applications multimédia. Les deux seront également logés dans la filiale Ovialis. Cette dernière compte une soixantaine de collaborateurs, ceux issus de l'interne, 5 ingénieurs nouvellement recrutés, une commerciale et une administrative sous la houlette d'un directeur général, Xavier Clery, venu de l'extérieur. Mission : dans un premier temps prospecter le grand ouest et la clientèle des banques et des assurances sur la compétence développement, ensuite vendre sur toute la France en liaison avec l'ensemble du groupe. Toujours prudent, Thierry Congard se refuse à indiquer des prévisions chiffrées pour l'activité de Ovialis en 2009. Malgré la morosité ambiante, le patron de Proservia garde le cap. « Nous existons depuis quinze ans. Tous les cinq ans, nous essuyons une crise. Mais Proservia a toujours traversé ces épreuves, en affichant un chiffre d'affaires et une marge opérationnelle positifs et supérieurs aux moyennes du Syntec Informatique.»
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Non à l'offshore

Une activité de développement signifie souvent le passage en offshore dans les SSII. Pas chez Proservia. « L'offshore, beaucoup en reviennent » lance même Thierry Congard, visiblement choqué quand on lui pose la question. « Les coûts salariaux sont évidemment inférieurs quand on se livre à l'offshore, mais je me méfie des coûts cachés : le temps passé en déplacements, les horaires décalés, avec l'Inde par exemple, le turn over local, ou la difficulté pour encadrer ». A l'inverse de la plupart de ses confrères, Thierry Congard estime qu'on trouve des compétences en France, « je ne vois pas l'intérêt de s'en passer ni de les déplacer. On a créé un centre de services et de téléservices à Niort, avec des effectifs qui ne demandent pas à déménager, par exemple en Ile-de-France. On peut parfaitement créer de l'emploi informatique en France ».

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