La TMA ne craint pas la crise

La demande pour la TMA (Tierce maintenance applicative en français, Applications management en anglais) bénéficie d'un regain d'intérêt en Europe de l'Ouest. C'est la conclusion d'une étude réalisée par le bureau anglais de Pierre Audoin Consultants (PAC). La progression sera même forte dans les cinq prochaines années, le marché de la TMA devant passer de 8 milliards de livres (9,48 milliards d'euros) début 2008 à 12 (14,2 milliards d'euros) en 2012. Pourquoi la TMA retrouve-t-elle une telle vigueur ? PAC estime que « le retournement économique place la réduction et le contrôle des coûts en tête des préoccupations, la TMA offre dans ce contexte davantage de flexibilité, la possibilité de réduire les coûts pour atteindre cette flexibilité, elle évite les engagements de long terme et les process complexes que savent les créer les offreurs traditionnels ». En terme d'acteurs, l'étude de PAC confirme la main mise d'un top 5 de SSII sur ce marché (en Europe de l'Ouest) avec, par ordre décroissant pour l'année 2007 : Logica (645 millions de livres de CA, soit 764 millions d'euros ) , Accenture (635 millions de livres, 752 millions d'euros ), Capgemeni (590 millions de livres, 699 millions d'euros), IBM GS (mêmes chiffres que Cap), Atos Origin (495 millions de livres, soit 586 millions d'euros). Quatre type de fournisseurs en TMA Le cabinet distingue en fait quatre type de fournisseurs. Les « généralistes internationaux » : Accenture, IBM GS, HP EDS, « peut être chers et manquants de proximité avec le client et de processus de flexibilité, mais financièrement stables avec une couverture géographique et métiers importante ». Ensuite, les européens : Logica, Capgemini, Stéria, « souffrant d'un manque de maturité et de réalisation, mais avec une forte présence sur leurs marchés et sur certains métiers ». Viennent ensuite les sociétés indiennes : TCS, Infosys, Wipro, Satyam, « leurs défauts viennent de leurs ressources offshore, du manque de proximité avec les clients et du manque d'affinités culturelles, en revanche, ils sont compétitifs en termes de prix, sont très flexibles et ont l'expérience de projets offshore ». Enfin, les petits acteurs locaux : CS, Osiatis, SII, Visma, n'ont pas des capacités à l'échelle du continent ni de fortes ressources financières, mais offrent la proximité avec le client et la compréhension des marchés locaux ».
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