Malgré les belles performances de sa division cloud, Cheops Technology n'est pas parvenu à atteindre les objectifs qu'il s'était fixé.
L'intégrateur et fournisseur de services cloud a enregistré une croissance de 3,7% lors de son exercice 2014-2015 (clos au 30 avril). Toutefois, Cheops Technology est loin des objectifs qu'il s'était fixés un an plus tôt.
Après un exercice 2013-2014 qui avait permis à Cheops Technology de renouer avec la croissance, celui de 2014-2015 (clos au 30 avril) fait office de confirmation. Avec 65 M€ de chiffre d'affaires annuel, la SSII signe en effet une progression de 3,7% à périmètre comparable. En intégrant les revenus de sa filiale Ocealis rachetée en 2013, le groupe voit ses facturations totales s'établir à 73,6 M€. Toutefois, Cheops Technology n'est pas parvenu à atteindre les objectifs qu'elle s'était fixé un an plus tôt. Lors de la publication de ses résultats précédents, la société ambitionnait un chiffre d'affaires de 80 M€ pour l'exercice 2014-2015. En outre, son résultat net est resté quasi stable à 2,3 M€ (hors Ocealis).
La division infrastructures en dessous des attentes
Cheops Technology a notamment pâtit d'un très léger recul (0,22%) des facturations de sa division infrastructures. En soit, cette baisse n'est pas catastrophique mais l'an passé, la SSII espérait que cette même division connaisse une croissance soutenue grâce au lancement d'offres de cloud hybride. En parallèle, si la division Infogérance & Cloud a connu une hausse de 30% sur la même période, cela n'a pas suffi pour faire contrepoids. Quant à la stagnation de la rentabilité de l'entreprise, elle s'explique en partie par la pression concurrentielle qui a poussé Cheops à réduire ses marges de 1,6% sur ses offres cloud.
La refonte des offres d'infrastructures
Pour l'année en cours, Cheops Technology compte poursuivre le développement de sa division Infogérance & Cloud. Conscient que le marché de l'infrastructure devient de plus en plus concurrentiel, la SSII a, en outre, lancé un vaste chantier de refonte de ses offres visant à plus se concentrer sur les usages. Fort de cette approche, le groupe espère bien passer la barre des 80 M€ de chiffre d'affaires.
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