PPR serait sur le point de se séparer de la Fnac, selon le quotidien les Echos. Si l'état major du groupe a démenti officiellement une telle option, l'hypothèse est loin d'être à négliger.
Après avoir cédé le Printemps il y a quelques semaines, le groupe PPR s'apprêterait à se séparer de La Fnac, croit savoir le quotidien Les Echos. Deux banques, Goldman Sachs et UBS, auraient fait des offres à divers fonds d'investissements. Les Echos précisent toutefois que ces banques sont dépourvues de mandat officiel de la part de PPR. De son côté, le groupe PPR s'est refusé à tout commentaire sur ce qu'il a qualifié de « rumeurs ». Si elle se confirmait néanmoins, cette mise en vente représenterait une volte-face de la part de François-Henri Pinault, le patron de PPR. Dans un entretien au Figaro publié il y a quelques semaines, ce dernier avait reconnu que si l'enseigne de produits techniques et culturels intéressait les fonds d'investissements, il était toutefois « inutile de se priver de sa croissance ». Un potentiel de croissance qui s'est de fait encore accru avec l'annonce récente du déploiement de l'enseigne dans les centres commerciaux de périphérie. La valorisation de La Fnac approcherait ainsi les deux milliards d'euros, soit 8,4 fois son résultat brut d'exploitation. Avec ses 4,38 Md€ de CA, l'enseigne demeure un poids lourd du groupe PPR... mais avec une faible rentabilité. Au delà des spéculations sur l'avenir de la Fnac, toujours est-il que la mise en vente de celle-ci accréditerait un peu plus celle de Surcouf, l'enseigne spécialisée dans les produits numériques et informatiques, largement déficitaire, elle. Outre les fonds d'investissement, ces proies pourraient intéresser des groupes comme Dixons, leader de la distribution de produits techniques en Grande Bretagne mais qui peine à trouver ses marques dans l'hexagone.
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