Lente progression à prévoir pour la vraie 5G

Lente progression à prévoir pour la vraie 5G

Gilles Brégant, directeur général de l'Agence nationale des fréquences (ANFR). (Crédit ANFR)

Depuis le 1er octobre dernier, date à laquelle la vente aux enchères de la 5G sur la bande des 3,5 GHz  s'est clôturée, les quatre opérateurs commercialisent déjà des forfaits 5G, les abonnés peuvent bien évidemment en profiter là où des antennes 5G sur la bande des 3,5 GHz sont déjà...

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Les atouts de la 5G

es premiers tests 5G ont effectivement permis de dégager un certain nombre d'avantages de cette technologie en termes de débit déjà avec des taux de transfert trois à quatre fois plus rapide que ceux de la 4G (environ 40 Mb/s pour la 4G en moyenne en réception). La 5G se distingue aussi par sa très faible latence, inférieure à une milliseconde, contre 25 à 40 millisecondes pour la 4G et supportera jusqu'à 100 fois plus d'appareils connectés par unité de surface (par rapport à la 4G LTE), due aussi aux évolutions technologiques comme le Beamforming et le Massive MIMO déjà présentes dans la 4G. De même, de nombreux acteurs mettent en avant une réduction importante de la consommation énergétique avec la 5G, elle consommerait dix fois moins d'énergie que la 4G, à montant égal de données transportées, un point toujours discutable au regard de la montée en charge des usages à venir.

Une meilleure qualité de service en découpant le réseau 5G


Mais la grande rupture de la 5G se trouve dans le découpage du réseau (slicing défini par les spécifications 3GPP) qui permet d'adapter la taille du réseau aux demandes. En clair, avec le slicing, les opérateurs pourront créer des milliers de réseaux virtuels indépendants au sein du même réseau physique. Ainsi, ils peuvent définir les caractéristiques spécifiques d'une tranche, notamment la vitesse, la latence, la fiabilité et la sécurité. Prenons par exemple le secteur de la gestion de flottes, les clients auront besoin de différentes tranches pour différentes fonctions : pour la notification du trafic, une tranche sera accordée pour la faible latence et la fiabilité, alors que pour un téléchargement divertissant, la tranche accordée nécessiterait une bande passante plus élevée mais avec une latence plus haute. Le slicing est en quelque sorte un bon moyen pour faire de la QoS sur un réseau mobile. De plus, cette pratique du slicing fortement automatisée s'effectuera en presque temps réel. Reste que cette technologie ne sera pas opérationnelle avant 2023 voire 2024-2025.

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