3 à 4% de croissance pour les logiciels et services en 2011


Changer d'image, être mieux reconnus

Pour consolider cette reprise et accroître son audience et sa croissance, le Syntec Numérique insiste toujours sur sa volonté de changer d'image et de se faire mieux reconnaître par les pouvoirs publics.  Au mois de novembre prochain Guy Mamou-Mani marchera sur les traces de Nicolas Hulot (celui de 2007) en proposant à tous les candidats de signer une plateforme résumant les propositions du Syntec Numérique pour une France plus numérique.

En attendant, le Président du Syndicat travaille sur des dossiers critiques. En rencontrant le nouveau DSI de l'Etat, en approuvant très chaleureusement le rapport Volot (sur les délais de paiement), en rejoignant le combat sur la réduction des délais de paiement, ou le Conseil national du numérique. Le Syntec Numérique veut se faire entendre et peser sur les projets et les décisions. Quand des blogueurs sont reçus au plus haut niveau, le Syndicat aimerait avoir sa place, lui qui représente 370 000 salariés.  

(*) Des chiffres issus d'une enquête menée par IDC France au mois de mars 2011 à la fois auprès des entrepreneurs membres du Syntec  Numérique et auprès d'un panel de  50 DSI.

Les directions achats se calment !

Si l'optimisme revient, c'est dû à une plus grande latitude des clients en matière budgétaire. Les DSI semblent desserrer leurs contraintes. En clair, les entreprises clientes améliorent leurs politiques d'achats et peut être leurs grilles tarifaires Ce qui pourrait entraîner une amélioration du rapport prix-valeur pour les membres du Syntec Numérique.

« Nous n'observons pas de détente sur les prix, mais de petits relâchements » nuance  Pascal Brier (président de la commission communication du Syndicat et dga d'Altran). La pression semble moins forte, de nouveaux comportements se manifestent du côté des directions achats.  « On était arrivé aux limites de l'absurde » ponctue Philippe Tavernier (1er vice-président, président de la commission social, et de Sogeti), je pense aux enchères inversées qui ont disparu depuis trois ans ».

La profession connaîtra-t-elle une meilleure  valorisation de ses prestations ? Les volumes repartent à la hausse, les prix ne suivent pas encore. «Or,  un chef de projet est 30 à 40% mieux rémunéré dans les pays scandinaves qu'en France, souligne  Philipe Tavernier. Le défi est donc de taille, si les prestations sont mieux valorisées, les ingénieurs verraient leurs salaires augmenter, la profession sera plus attractive. Pour cela, elle doit être mieux reconnue. C'est le cercle vertueux que veut installer le Syndicat.

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