
Face à sa baisse d'activité, LDLC a préparé deux plans de sauvegarde de l'emploi qui ont été validés par la DREETS. (Illustration : Pixabay)
Le groupe de Distribution IT a connu une baisse notable de ses revenus annuels, qui s'est accompagnée d'une baisse importante du résultat d'exploitation.
LDLC a clos un exercice 2024-2025 difficile. Le bilan annuel du distributeur IT fait apparaître un chiffre d'affaires annuel en baisse de 6,4 % (-7,6 % à périmètre constant) sur 12 mois à 534,5 M€. « L'exercice 2024-2025 a été marqué dans son ensemble par un environnement économique et politique complexe conduisant les consommateurs à faire preuve de prudence et les entreprises à différer certains investissements impactant ainsi notre niveau d'activité », a commenté Olivier de la Clergerie, le directeur général du groupe.
BtoB et BtoC dans la tourmente
Le segment BtoB est celui sur lequel LDLC a le plus souffert. Les facturations du groupe aux professionnels y ont reculé de 13 % à 144,3 M€. Le BtoC a mieux résisté mais a tout de même connu un repli de ses revenus de 3,6 % à 378,3 M€. Seul le réseau de boutiques a sauvé les meubles avec un chiffre d'affaires de 142,6 M€ en progression de 0,9 %. Pourtant, le portefeuille de clients de LDLC n'a pas diminué lors de l'exercice 2024-2025. C'est même le contraire, puisque le distributeur revendique l'ouverture de 350 000 comptes sur 12 mois (BtoB et BtoC, hors boutiques), contre 310 000 sur l'exercice 2023-2024. Sans compter une hausse du panier moyen de 12 € à 498 € HT.
S'agissant de la profitabilité du groupe, il n'y a pas, là encore, matière à satisfaction. La marge brute a baissé de 7,7 % à 113,3 M€. Le fait qu'elle représente 21,2 % du chiffre d'affaires correspond toutefois « au niveau normatif du groupe ». Sur le plan du résultat d'exploitation, LDLC a enregistré un repli de 8,7 M€ à -7,3 M€. Enfin, le résultat net part du groupe s'est enfoncé dans le rouge pour se situer à -10,9 M€, contre -10,7 M€ un an plus tôt.
Deux PSE validés
Au cours de l'exercice 2024-2025, « nous avons mis en oeuvre des actions portant notamment sur des mesures organisationnelles et de rationalisation afin de faire face au repli significatif des activités du Groupe [...] », indique Olivier de la Clergerie. Parmi ces mesures figure la mise en place de deux plans de sauvegarde de l'emploi. Ils concernent le groupe LDLC et la société Olys, un distributeur Apple racheté début 2018. Les deux procédures ont été validées fin mai par la DREETS.
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