Monaco accueillera du 26 au 29 mai la 15ème édition du MEDPI, qui réunira autant d'exposants que l'an dernier (environ 250) et qui prendra en charge 530 acheteurs de la distribution grand public, soit 5% de plus qu'en 2008.
Les organisateurs du MEDPI auraient pu se cantonner à la formule « tout va pour le mieux... » : personne ne les aurait cru et tout le monde serait passé au sujet suivant. Concrètement, la 15ème édition de ce grand rendez-vous entre l'industrie IT et la grande distribution réussit à réunir le même nombre d'exposants que l'an dernier, même si près d'un quart des marques présentes en 2008 ne participeront pas à cette édition, soit pour des raisons budgétaires, soit parce qu'elles ne sont plus des acteurs du marché grand public. Pour conserver sa vitrine de 250 marques, le MEDPI devait donc en convaincre environ 60 nouvelles, ce qui est acquis. « Pour résumer, on peut dire que le contexte économique nous conduit, nous et les exposants, à un retour aux sources salutaires », analyse Laurent Eydieu, Directeur du salon. Etant donné le contexte, le terme « salutaire » sous-tend notamment qu'il n'est plus question de décliner toutes les facettes « bling bling » de l'endroit, c'est-à-dire de Monaco. « La force du MEDPI est d'être resté un événement dédié au business malgré 14 ans d'expérience. Ne pas y être est devenu un message clair vers les professionnels de la distribution grand public », poursuit Laurent Eydieu. Des acheteurs plus nombreux Pour conserver tous ses arguments, le MEDPI devait également garantir sa capacité à mobiliser les acheteurs. En l'occurrence, l'organisateur, Reed Expositions, a investit davantage dans la prise en charge des acheteurs : 530 sont attendus cette année, soit 5% de plus que l'an dernier. Les nouveautés technologiques n'étant pas légion sur le marché IT, les discussions entre les enseignes et les industriels et leurs grossistes concerneront en priorité les outils marketing et le positionnement « prix ». « C'est clairement le type de sujets pour lesquels il est indispensable d'avoir des rendez-vous en face à face », commente Laurent Eydieu. Pour les acteurs du retail comme pour les fournisseurs IT, la priorité semble être de démontrer que l'on est toujours là, et bien là.
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