Privatisé en 1997, l'Office monégasque des télécoms est devenu Monaco Telecom, un opérateur privé. L'Etat monégasque conserve 45%, l'opérateur britannique Cable and Wireless étant le plus gros actionnaire avec 49% des parts. Aujourd'hui, il réalise 210 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) avec 433 salariés.
Historiquement, l'opérateur ne vendait pas en indirect, sauf la mobilité. Il compte 4 boutiques sur le territoire monégasque (des « Espaces Monaco Télécom) qui vendent des mobiles, mais aussi de la télévision et de l'accès Internet. Ils sont soumis à la forte concurrence des opérateurs français tout proche.
Le marché des entreprises nécessite en revanche le recours à l'indirect. Monaco Télécom voulant se concentrer sur son métier d'opérateur et sur le marketing de ses offres. La principauté a plusieurs grands comptes, des industriels comme Campari ou Ferrero et de grandes banques. Au total, le marché représente : une centaine de grands comptes, 500 très grosses PME, 2 000 entreprises PME. Pour les démarcher, Monaco Télécom recherche une dizaine de partenaires solutions.
L'opérateur leur demande des ressources techniques, « une capacité d'intégration à la fois quantitative et qualitative souligne Yannick Quentel, responsable ventes indirectes et une force de vente qui sera formée à nos méthodes ». Ils doivent être capables de parler aussi bien ToiP que réseau informatique, PRA, m-paiement, sécurité, plate-forme SMS MMS. « Sur Monaco, les partenaires potentiels, les installateurs télécoms ont un très bon niveau avec un savoir-faire largement démontré, par exemple lors des grandes manifestations sportives comme le grand prix de Formule 1 ».
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Monaco Telecom s'ouvre à l'indirect
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