Wildix muscle certaines de ses licences et diversifie son modèle tarifaire

« Les téléphonistes purs et durs continuent majoritairement d'intégrer beaucoup de matériels alors que les revendeurs IT sont plus favorables au mode hébergé », constate Thierry Gonon, le dirigeant de Wildix France.

« Les téléphonistes purs et durs continuent majoritairement d'intégrer beaucoup de matériels alors que les revendeurs IT sont plus favorables au mode hébergé », constate Thierry Gonon, le dirigeant de Wildix France.

Le fournisseur de solutions de VoIP et de communications unifiées Wildix autorise désormais l'usage de ses offres moyennant le paiement de loyers, quel que soit le mode de délivrance des produits choisi par le client. L'entreprise italienne, qui a introduit le mode hébergé dans son catalogue l'an dernier, a également renforcé les fonctions proposées dans certaines de ses licences, sans hausse de prix.

L'italien Wildix poursuit les réglages de sa stratégie commerciale qui doivent lui permettre de faire progresser ses parts de marché dans l'Hexagone. Début 2016, le fournisseur de solutions de VoIP et de communications unifiées avait fait déjà fait évoluer sa politique de prix en autorisant les clients à souscrire des licences pour un nombre précis d'utilisateurs et non plus dans des fourchettes fixes variant entre 8, 16, 40 ,90 , 250, 5000, 1000 ou encore 5000 sièges. Depuis quelques mois, le modèle tarifaire de Wildix a encore évolué avec la possibilité donnée aux entreprises de s'acquitter d'un loyer mensuel ou annuel pour l'usage de ses solutions, quelle que soit la forme sous laquelle elles sont fournies aux clients. Jusqu'alors les licences du fournisseur étaient vendues en mode perpétuel. «De cette façon, nous donnons plus de flexibilité aux clients et aussi aux partenaires qui commercialisent déjà beaucoup de solutions tierces sous forme de loyer », explique Thierry Gonon, le dirigeant de Wildix France.

Déjà 50% du chiffre d'affaires dans le mode hébergé

Cette décision, Wildix l'a prise après avoir fait évoluer son catalogue en lançant des versions de ses IPBX sous forme de VM ou hébergées dans le cloud grâce à des partenariats passés avec Amazon et Microsoft Azure. A en croire Thierry Gonon, l'apparition de ces nouvelles offres porte déjà ses fruits puisque les modes VM et Cloud représentent déjà chacun 25% du chiffre d'affaires de Wildix France, contre 50% pour les IPBX physiques. « Les téléphonistes purs et durs continuent majoritairement d'intégrer beaucoup de matériels alors que les revendeurs IT sont plus favorables au mode hébergé », constate-t-il.

L'un des autres choix récemment faits par Wildix concernant sa politique de licence a été de renforcer les fonctions offertes dans sa licence « Essential » (communications unifiées, vidéoconférence, partage de fichiers...) en y intégrant celles de sa licence « Basic » (fonctions de téléphonies classiques) sans surcoût. « Notre volonté est de pousser les clients vers la collaboration et les communication unifiées. Aujourd'hui, ces dernières représentent déjà 80% de nos ventes », détaille Thierry Gonon. Pour Wildix, la fourniture de solutions de téléphonie seules n'est pas une activité suffisamment rémunératrice. Face à des entreprises telles qu'Alcatel, qui ont rentabilisé depuis longtemps le développement de leurs produits, le fournisseur italien n'est en effet pas assez compétitif. En revanche, il l'est beaucoup plus dans le domaine des communications unifiées où toutes les fonctions qu'il propose sont intégrées dans le même logiciel.

40 revendeurs recrutés en 2016

Présent en France depuis 2012, Wildix travaille en indirect sans passer par le canal grossistes pour économiser 12 à 15 points de marges qu'il peut ainsi consacrer à l'animation et au support de son réseau de distribution. Actuellement, 130 revendeurs certifiés, dont 40 ont été recrutés en 2016, collaborent avec le fournisseur. Le même nombre de partenaires devrait rejoindre les rangs de son réseau de distribution cette année. Wildix cherche à trouver des relais commerciaux et techniques principalement en Bretagne, dans le Nord, et en Alsace. En ce qui concerne le sud de la France et la région parisienne, sa couverture est désormais suffisamment étoffée.

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