Les télécoms continuent de tirer la croissance des TIC en Algérie

La dynamique du marché TIC algérien se confirme, grâce notamment aux télécoms. Le gouvernement a également revu la législation concernant l'installation des centres d'appels.

Avec bientôt 16 millions d'abonnés, soit un habitant sur deux, l'Algérie affiche un taux d'adoption des services de téléphonie mobile parmi les plus forts du Maghreb. Le secteur conjugue ouverture aux opérateurs privés (avec 8 millions d'abonnés, l'opérateur Orascom Telecom est le premier) et baisse des prix (créé en février 2006, l'opérateur privé Lacom s'attaque à présent à la téléphonie fixe avec une politique tarifaire très agressive). De ce fait, les Algériens continuent d'adopter rapidement les technologies de l'information et des télécommunications. « Le secteur des TIC, très prisé, vient booster l'économie du pays », commente le ministre de la Poste et des technologies de l'information, Boudjemaâ Haïchour. Une économie qui profite en outre pleinement de la flambée du prix du pétrole grâce à de formidables ressources pétro-gazières. Venu inaugurer la troisième édition du salon Med-IT organisé à Alger par la société marseillaise Xcom, le ministre a également souligné que ce secteur génère aujourd'hui quelque 200 000 emplois. Une vitalité que l'on retrouve dans les allées du salon, installé cette année au Palais de la culture, puisque les organisateurs ont enregistré environ 670 visiteurs professionnels lors de la première journée, contre 850 sur les deux jours l'année dernière. Parmi les principales annonces du salon, outre le maintien de la politique publique en matière d'équipement en PC des familles algériennes (le programme Ousratic est un copier-coller des actions conduites en Europe de l'Ouest), les visiteurs ont très favorablement accueilli les récentes mesures prises pour favoriser le développement des centres d'appels. Annoncé avec force lors de l'édition 2005 de Med-IT, ce marché avait été stoppé net quelques semaines plus tard en raison d'un décret instituant un ticket d'entrée de 100 000 euros par opérateur, assorti d'une taxe de 5% sur le chiffre d'affaires. Face au tollé suscité chez les professionnels par cette initiative, la législation a récemment été profondément modifiée. Résultat, l'ouverture d'un call center en Algérie ne nécessite qu'une procédure d'autorisation auprès de l'Agence de régulation des postes et télécommunications, le versement d'une somme de 100 euros, et, cerise sur le gâteau, sans aucune ponction sur le chiffre d'affaires.

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