un métier à définir

(20/04/04) - "Il y a quelques temps, en parcourant les pages d'un magazine économique qui consacrait un dossier aux salaires des cadres dirigeants, j'ai vu qu'il n'existait pas de catégorie correspondant à notre profession : celle de directeurs des alliances ou partenariats, ou channel..." expliquait jeudi dernier Laurence Dugué, co-fondatrice avec Jean Marc Vogel de l'Adalec (association française des directeurs des partenariats) aux responsables venus assister à la deuxième assemblée générale de cette association. A noter pour l'anecdote, que le lieu de la réunion avait dû être changé en dernière heure au vu du nombre d'inscrits. Pour Laurence Dugué, également directrice des alliances chez SAP France, la multitude des appellations désignant des directeurs exerçant des métiers très proches sinon similaires, comme le fait que ces cadres dirigeants soient au grès des volontés managériale affectés aux directions commerciaux, marketing, voire marché... sont autant de raison pour cette profession de s'organiser de façon, entre autres, à se créer son propre statut puis à se faire reconnaître. « Pas uniquement. L'Adalec a également pour objectif de permettre à des directeurs des partenariats (c'est le titre que veulent se voir attribuer les adhérents à l'association) de se rencontrer, de définir des bonnes pratiques, voire de conclure des... partenariats. Et nous sommes ouverts à tous les secteurs y compris la distribution » précise de son côté Laurent Queulvée le responsable des ventes partenaires chez HP Software, et adhérent de la première heure à l'Adalec. « Deux conditions sont nécessaires » poursuit-il « exercer des fonctions de direction dans le cadre d'au moins une des activité de ventes en partenariats telles que définies par l'association (lire encadré) ». Le message semble bien passer puisque si l'Adalec recense officiellement une petite quarantaine de membres, presque cent personnes se pressaient à la réunion, beaucoup étant venus en observateurs intéressés pour savoir s'ils allaient « signer ou non ». C'est le cas par exemple de Logix. « L'idée d'une communauté des personnes responsables des partenariats nous séduit a priori » expose Julien Peronneau, directeur du marketing du grossiste Logix. « Jacques Faivres, responsable chez nous des ISV, a assisté à cette assemblée et nous devons en discuter ». Et chez Logix aussi on exprime ses propres attentes vis à vis de cette toute jeune association « des sociétés comme la notre, qui sont sur le terrain peuvent ouvrir les débats sur des sujets relatifs à ce qu'attendent vraiment les revendeurs. On peut par exemple créer un forum sur la façon de faire des certification un véritable créateur de valeur ajoutée, ou sur ce qu'est un réseau sélectif » précise Julien Peronneau. On l'aura, compris à l'heure ou une profession tente de se fédérer, chacun y « cherche son chat ». Nul doute qu'au fil des débats des consensus de plus en plus larges se dégageront, pour le plus grands bien des adhérents mais aussi de leurs « partenaires » qui bénéficieront, on put l'espérer, des bonnes pratiques qui se dégageront.

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