Covid-19 : les budgets de transformation numérique devraient se maintenir

Selon l’étude IFS, les répondants français sont particulièrement désireux d’évaluer les bénéfices des technologies à travers des tests.

Selon l’étude IFS, les répondants français sont particulièrement désireux d’évaluer les bénéfices des technologies à travers des tests.

D'après une étude réalisée par l'éditeur IFS, à l'échelle mondiale, une majorité d'entreprises prévoient de conserver voire d'augmenter leurs budgets dédiés à la transformation digitale, perçue comme un levier pour sortir de la crise. La proportion est cependant moindre au sein des entreprises françaises.

Dans une enquête réalisée par IFS entre avril et mai 2020, au niveau global près de 70% des répondants ont déclaré qu'ils souhaitaient maintenir leur niveau de dépense actuel autour de la transformation digitale, voire investir davantage. A l'inverse, 19% seulement des sondés indiquent leur volonté de baisser ces dépenses. Environ 9% remettent en question certains choix récents en raison du contexte, tandis qu'une minorité n'a pas prévu d'investir. C'est dans le secteur du bâtiment que la volonté d'investir est la plus marquée (75% des sondés prévoyant d'investir cette année), tandis qu'énergie et services publics, ainsi que la distribution sont plus en retrait (avec respectivement 37% et 35% des répondants qui prévoient d'investir).

Selon l'étude, ce sont les organisations les plus préoccupées par l'incertitude économique post-pandémie qui sont les plus susceptibles d'augmenter leurs budgets (20% de plus que les autres entreprises). Cet indicateur témoigne clairement que les technologies numériques sont aujourd'hui perçues comme un levier de sortie de crise, mais aussi que les budgets se jouent actuellement, les entreprises anticipant la récession annoncée.

Un ROI démontrable, premier enjeu des décideurs

Les entreprises accordent également une importance forte au retour sur investissement de leurs initiatives de transformation numérique, première préoccupation de 64% des décideurs. Les conséquences d'un échec dans ce domaine peuvent en effet être lourdes, 34% des sondés indiquant que leur entreprise a mis trois ans à se relever après des projets ratés. Le premier critère de succès des projets est de la livraison dans les délais impartis (71%), suivi par le soutien et l'adoption des équipes dirigeantes (54%). Fournir les résultats attendus et respecter les budgets figurent également dans la liste, tous deux cités par 53% du panel.

En France, la proportion d'entreprises prévoyant un maintien ou une hausse de leurs budgets digitaux est un peu plus faible que la moyenne, avec 54% seulement des répondants dans ce cas. Les Français accordent une importance particulière aux tests pour évaluer les bénéfices d'une technologie, 60% regrettant que leur entreprise ne teste pas davantage. Pour eux, les principaux critères de succès pour les projets de transformation sont des objectifs clairs (44%), une technologie apte à y répondre (43%) et un soutien des managers dès le début (39%). Toujours selon les répondants français, les entreprises les plus susceptibles de disparaître dans les cinq ans à venir sont celles qui n'utiliseront pas la technologie pour attirer les talents (41%) et celles qui ne changeront pas leurs habitudes (37%).

A propos de l'étude

L'étude « Investissements dans la transformation digitale en 2020 et au-delà : les facteurs déterminant la réussite ou l'échec des investissements technologiques à l'ère post-pandémie » a été réalisée par IFS avec Censuswide. Elle s'appuie sur une enquête menée entre le 8 avril et le 5 mai 2020 ; durant laquelle 3032 décisionnaires et employés ont été sondés sur 6 marchés : France (503 répondants), Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Australie et pays nordiques. Toutes les tailles d'entreprises sont représentées, ainsi que les principaux secteurs d'activité.

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