LDLC lance sa propre école pour les futurs cadres du numérique

Olivier de la Clergerie, PDG de LDLC compte former les futurs cadres du numérique dans sa propre école.

Olivier de la Clergerie, PDG de LDLC compte former les futurs cadres du numérique dans sa propre école.

Le spécialiste du e-commerce hi-tech ouvrira en septembre 2015 sa propre école. À l'instar de l'École 42 de Xavier Niel exclusivement tournée sur le métier de développeurs, celle de LDLC se focalisera principalement sur la formation des futurs cadres du numérique. 

« Lors des embauches, nous sommes de plus en plus confrontés à des profils qui ne correspondent pas aux exigences du numérique », constate Olivier de la Clergerie, DG de Ldlc.com. « Nous devons constamment faire face à l'évolution des technologies ». Pour remédier à ce problème, le spécialiste français du e-commerce hi-tech qui a réalisé l'an passé 255 M€ de chiffre d'affaires, lancera en 2015 sa propre école, financée avec ses propres fonds. Selon Olivier de la Clergerie, cela fait 5 ans que l'idée est en développement.

Basée à Lyon, l'école proposera un cursus en trois ans sans autres prérequis que le baccalauréat. « Notre objectif sera de former des personnes capables, dans un premier temps, de mener des projets informatiques complexes et, pourquoi pas, de devenir ensuite des entrepreneurs ou des intrapreneurs du numérique », explique Olivier de la Clergerie. Afin qu'ils soient le plus rapidement opérationnels, LDLC mise sur un enseignement distillé principalement par des intervenants issus du monde de l'entreprise plutôt que par des enseignants à temps plein. L'année de formation devrait être facturée entre 5 000 et 7 000 euros.

Une école dédiée à un secteur

Bien évidemment, la première comparaison qui vient à l'esprit à l'évocation de ce projet est l'École 42 de Xavier Niel. S'il reconnaît que l'idée est sensiblement la même, Olivier de la Clergerie explique que celle de LDLC diffère en un point crucial : « l'École 42 est tournée vers l'unique métier de développeurs, la nôtre est plus tournée vers un secteur, celui du numérique ».

Cela va de soit, LDLC sera le premier intéressé par les étudiants de son école mais laissera à ces derniers le choix de leur entreprise. « Nous ne voulons pas faire une école uniquement pour nous mais réellement pour tout un secteur. Nous allons d'ailleurs chercher à nouer des partenariats avec d'autres entreprises », déclare Olivier de la Clergerie. Les futurs candidats sont prévenus, la première rentrée aura lieu le 15 septembre 2015.

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