1 - Processeurs : fusionner les puces... tout en les spécialisant
 
 En 2011, la bataille des  processeurs X86 entre Intel et AMD se  déplacera du multicoeur vers la  fusion des puces, notamment du CPU  (Central Processing Unit)  et du GPU  (Graphics Processing Unit).
Les deux fondeurs californiens intégreront pour la première fois dans le même silicium (que l'on appelle également le die en anglais) le processeur et le circuit graphique. Cette fusion donnera   naissance à Sandy Bridge (nom de code de la future plateforme) chez   Intel et  APU Fusion (Accelerated Processing Unit) chez AMD.   L'architecture Sandy Bridge d'Intel remplacera l'actuelle Nehalem et   s'intégrera dans les ordinateurs portables, les PC de bureau et les   serveurs.  Pascal Lassaigne, directeur des marchés entreprises chez   Intel,  qui ne communique pas encore sur les chiffres, promet avec Sandy   Bridge des performances nettement supérieures que celles de l'actuelle   Nehalem et une consommation d'énergie moins élevée. Ces processeurs   seront gravés en 32 nanomètres. Vers la fin de l'année 2011, ils   bénéficieront même de la technologie de gravure à 22 nanomètres. Intel   va d'ailleurs investir entre 6 et 8 Mds de dollars pour migrer ses   usines vers ce procédé de gravure.  Chez AMD, la fusion du GPU et du CPU   est aussi d'actualité. Prévue pour 2011, sa gamme de processeurs APU   Fusion devrait être déclinée sous trois familles. La première, connue   sous le nom de code Llano, équipera les PC de bureau et les ordinateurs   portables. Cette gamme, composée au maximum de 4 coeurs, privilégiera   les performances, ils  seront gravés en 32 nanomètres. 
Des puces moins gourmandes en énergie
La   seconde baptisée Ontario et Zacate (coeur Bobcat) peu gourmande en   énergie consommera entre 9 et 18 watts et viendra directement   concurrencer les processeurs Atom et Core i ultra basse consommation   d'Intel que l'on retrouve dans les netbooks, les tablettes tactiles et   certains PC portables (modèles ultra plats). Enfin, la troisième famille   nommée Zambezi (jusqu'à 16 coeurs Bulldozer) équipera, quant à elle, à   partir du second semestre 2011 les serveurs et les stations de  travail.  L'architecture Bulldozer se distingue par l'intégration de 1 à  8 modules  dont chacun d'entre eux embarquera deux blocs dédiés à  l'exécution des  calculs sur les entiers, disposant de leur propre  ordonnanceur et d'une  mémoire cache de premier niveau.  Enfin,  concernant le marché du  smartphone, si Intel ne cache pas ses ambitions  d'aller conquérir ce  juteux marché dès 2011 avec une gamme de  processeurs Atom ou équivalent,  AMD n'a pas de velléités, selon   Bernard Seité, directeur technique  chez AMD France, d'aller pour  l'heure sur ce marché.
 
 Des puces de plus en plus intelligentes 
 
 Au-delà de la fusion des puces, les fondeurs travaillent également  sur  leur intelligence en les enrichissant de fonctionnalités dédiées.  Intel  poursuit pour sa part l'optimisation de ces puces en améliorant  les  instructions dédiées à la virtualisation et à la sécurité. «Le   nombre de transistors augmente dû à une technologie de gravure toujours   plus fine ce qui nous permet d'intégrer davantage de couches basses   logicielles » explique Pascal Lassaigne. AMD partage aussi cet   avis. Pour  Donald Newell, CTO serveurs chez AMD, les processeurs,   composés aujourd'hui d'un noyau unique pour les traitements généraux,   intégreront à l'avenir plusieurs éléments. Ces derniers seront dédiés à   des tâches spécifiques, telles que le cryptage, le rendu vidéo ou le   réseau. Mais, le plus avancé sur ce terrain est sûrement IBM qui   développe des puces et des circuits reprogrammables, lesquels peuvent   décharger le processeur de certaines tâches. C'est le cas des circuits   FPGA (field-programmable gate arrays) qui peuvent exécuter des tâches   spécifiques plus rapidement que les processeurs, par exemple, le   chiffrement de données ou des transactions bancaires. Le constructeur en   utilise déjà dans des serveurs pour les traitements XML. « Nous   essayons de rendre les FPGA adaptables et facilement reprogrammables au   travers d'un langage compatible Java baptisé Lime, toujours en phase de   recherche » mentionne Jai Menon, directeur technique de la  division  Systèmes et Technology d'IBM. L'objectif pour IBM est de  programmer des  puces comme on le fait en programmation classique afin  de pouvoir  reconfigurer ces circuits à la volée pour les affecter à une  nouvelle  catégorie d'applications.
 
 
>> Sommaire du dossier. 
 
 1 - Processeurs : fusionner les puces... tout en les spécialisant. 
 2 - Cloud computing : le cloud privé en première ligne. 
 3 - Les applications mobiles boostées par la technologie NFC et la réalité augmentée. 
 4 - La technologie LTE, le futur réseau mobile 4G à haut débit.... 
 5 - Les applications en ligne... la température monte chez les éditeurs. 
6 - Développement web : HTML5 annonce-t-il la fin de Silverlight et de Flash ?.  
 7 - Les réseaux sociaux se verticalisent... par métiers.  
 8 - Dépérimétriser la sécurité des entreprises. 
 9 - La bataille des OS se focalisent sur les terminaux mobiles. 
 10 - 2011 : l'année de la démocratisation du SSD  
 
 
 
 
  
    
Les 10 tendances IT en 2011 (1ère partie)
Ethyltug Le résultat obtenu par cette étude est intéressante car elle montre le problème ne résulte pas à la collection des données mais comment on les utilisent dans le moment opportun.
Fabrice Effectivement, certains lien semblent ne pas fonctionner. Ils sont en fait accessibles dans la seconde partie du dossier.
SBL Beaucoup de liens ne marchent pas... Allez, ce sera votre tendance pour 2011 : vérifier ce qui est mis en prod' ! ;-)
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