Une enquête publiée par Dell et Intel montre que l'introduction de technologies et d'usages grand public sur le lieu de travail se poursuit. Aide à la résolution des problèmes, libre choix des solutions et télétravail se distinguent dans les différents pays sondés.
		Dell et Intel viennent de publier les résultats de la 2e phase d'une  étude intitulée « Evolving Workforce » sur la façon dont les nouvelles  technologies ont participé aux évolutions des méthodes de travail.  Réalisée par TNS Global Institute, cette étude a été menée auprès de 8  360 employés du secteur public et privé dans une dizaine de pays. Ont  été sondés des personnes qui utilisent régulièrement un PC dans leur  cadre professionnel. « Le monde actuel s'est rétréci », a déclaré Alexis  Oger, directeur marketing grands comptes et secteur public EMEA chez  Dell « Aujourd'hui, ont peut accéder virtuellement aux données et tout  peut s'interconnecter.  A l'inverse, il y a quelques années, il  suffisait d'un seul outil  et l'on communiquait avec des modes usuels  classiques. Il est donc devenu difficile de maîtriser la multiplicité  des canaux de communication.  En outre, avec l'essor des terminaux  mobiles,   la consumérisation de l'IT a investi de plus en plus le monde  de l'entreprise et ce sont les pays émergents qui semblent les plus  avancés sur le sujet. »
L'enquête présentée par Dell et Intel a mis  en lumière des différences de comportements entre les pays développés  et émergents en termes de choix technologiques. Ainsi, les entreprises  situées en Chine (59 %), au Brésil (50 %) et au Mexique (57 %) devancent  largement celles basées au Royaume-Uni (27 %), en France (28 %) et aux  États-Unis (29 %) en ce qui concerne la liberté de choix des  technologies accordée au personnel. Les employés mexicains (83 %) et  brésiliens (76 %) se montrent également plus optimistes face aux  évolutions des méthodes de travail par rapport aux Britanniques (43 %),  aux Français (44%) et aux Américains (46 %).
Le rapport indique  aussi que plus de 4 personnes interrogées sur 10 (au niveau mondial) ont  la possibilité d'influer sur le type de matériel et de logiciels. Cette  tendance est plus importante dans le secteur privé (45 %) que dans le  secteur public (32 %). 60% des employés déclarent qu'ils se sentiraient  plus à l'aise dans leur travail s'ils pouvaient travailler avec les  technologies qu'ils désirent. L'interopérabilité est aussi devenue la  norme : au niveau mondial, 59 % des collaborateurs  indiquent être en  mesure de partager des données entre tous leurs terminaux (dont 58% en  France).
La technologie au service de la résolution des problèmes 
Plus  de 80 % des personnes interrogées (à l'échelle mondiale)  approuvent  l'usage de la technologie pour résoudre des « problèmes », malgré des  disparités importantes selon les domaines d'activité : 87 % des salariés  des secteurs ingénierie et médias estiment que les avancées  technologiques aident à résoudre les problèmes, contre 67 % au sein des  services d'urgence et des forces armées.  
Le télétravail suscite  moins l'enthousiasme des employés que leur souhait de bénéficier d'une  certaine flexibilité au niveau de leurs horaires de travail (61 %). En  effet, seuls 45 % des répondants estiment que le travail à distance peut  augmenter la productivité (36% seulement en France). Le contact direct  demeure un critère important pour de nombreux collaborateurs  : un tiers  des personnes interrogées (au niveau mondial) estime que le télétravail  nuit à l'esprit  d'équipe ( 47% des +55 ans et 25% des 18-24 ans en  France).
Plus de 60 % des employés aimeraient que l'on mesure la  qualité de leur travail plutôt que l'on compte leurs heures de présence.  Ce souhait pourrait en partie être lié au fait que la plupart des  employés ont des horaires de travail qui ne sont pas clairement définis.  Actuellement, une part importante d'employés ont aussi le sentiment que  leur employeur leur fait confiance pour utiliser les ressources de  l'entreprise de façon responsable. Toutefois, il est surprenant de  constater que 28% (dont 18% en France) affirment que leur courrier  électronique est surveillé et qu'une même proportion s'attend à la mise  en place d'un contrôle d'ici 10 ans. 
 
    




                
                
                
                
                
                


            
            
		
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