Les projets numériques sont vus comme un moyen d'augmenter la productivité, mais des difficultés de mise en oeuvre sont néanmoins perçues.
Selon une étude menée par Epson auprès de 6000 entreprises européennes, celles-ci voient les avantages du numérique mais considèrent aussi les risques liés aux moyens financiers disponibles et au manque de support interne.
Selon l'étude récemment publiée par Epson, oui, le numérique est bien perçu par la plupart des entreprises européennes comme un moyen d'obtenir une plus grande productivité (88% des répondants) et, partant, un avantage concurrentiel (85% des répondants). Mais la même étude révèle que les entreprises hésitent souvent à déployer des projets numériques par peur de l'échec. Environ la moitié des répondants est dans ce cas.
Parmi les causes d'échec, deux sont particulièrement mises en avant. La première est basique : les moyens financiers disponibles (65% des répondants). La seconde est plus subtile : un manque de support interne pertinent (63%, allant de 69% au Royaume-Uni à 54% en Allemagne en passant par 59% en France).
Un délai de rodage nécessaire
Les trois-quart des collaborateurs estiment que les logiciels et technologies mises en oeuvre dans leurs entreprises ne sont pas optimales en termes d'efficacité. Une optimisation pourrait accroître la productivité de 21% selon les mêmes personnes. Une amélioration du matériel n'est jugée pertinente que par environ un tiers des répondants (39% au Royaume-Uni, 28% en Italie, 31% en France).
Cependant, un délai de 12 semaines est, en moyenne, jugé comme nécessaire pour bénéficier d'une amélioration de la productivité à partir de la mise en oeuvre. Ce délai est plus important en France avec 18 semaines.
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