Bretagne Telecom : des services qui s'étoffent pour un panier moyen qui décolle

Nicolas Boittin a fondé Bretagne Telecom en 2005 à Rennes. (Crédit photo : DR)

Nicolas Boittin a fondé Bretagne Telecom en 2005 à Rennes. (Crédit photo : DR)

En misant sur une extension mesurée de son portefeuille de services, l'opérateur Bretagne Telecom parvient à dégager des croissances annuelles moyennes de 25% depuis 2005. Pour soutenir son dynamisme, la société rennaise s'attache désormais à renforcer son maillage territorial en créant ses trois premières agences.

La diversification de l'offre de Bretagne Telecom porte ses fruits. L'opérateur cloud basé à Rennes a vu son chiffre d'affaires progresser de 23% en 2016 et s'établir ainsi à 11,2 millions d'euros. Avec une croissance similaire en 2017, Bretagne Telecom s'attend à passer la barre des 15 millions d'euros de facturations cette année. Historiquement, la société fondée en 2005 s'était spécialisée dans l'IP Centrex et l'UCaaS. Ces services ont représenté 64% de ses revenus en 2016 et ont été à l'origine de facturations en hausse de 22% durant cette période. Par la suite, la société a développé une activité de FAI et mis en place son propre réseau de fibre optique relié à son propre datacenter rennais racheté à Thales. Son activité Data, (réseaux Très Haut Débit, VPN/MPLS, sécurité) a ainsi contribué à 17% de ses revenus l'an passé et progressé de 56%.

D'abord opérateur puis ensuite infogéreur

Ces deux dernières années, l'opérateur a aussi utilisé son datacenter pour mettre en place des offres cloud et d'externalisation (Cloud privé et hybride, infogérance, bureaux virtuels hébergés...) du SI dont les facturations ont progressé de 80 % en 2016 (16% du CA). Elles se sont enrichies cette année de solutions de sauvegarde et de réplication. « Nos facturations progressent autant du fait de la hausse du nombre de nos clients que grâce à la progression constante de leur panier moyen », se réjouit Nicolas Boittin le fondateur de Bretagne Telecom qui poursuit : « Notre leitmotive a toujours été de mutualiser les ressources pour proposer plus de services à moindre coût tant pour nos clients que pour nous. »

Cette stratégie a deux principaux effets pour Bretagne Telecom. « D'une part, nos clients historiques provisionnent de plus en plus de services et donc leurs factures augmentent. D'autre part, nous adressons des entreprises de plus en plus importantes avec à la clé des facturations moyennes qui grimpent aussi », explique le dirigeant. Ainsi, le panier moyen des plus gros clients est passé d'environ 4000 à 5000 euros par mois à environ 10 000 euros ces trois dernières années.

Trois implantations en un an

Pour autant, Bretagne Telecom ne mise pas que sur la diversification de son offre pour soutenir sa croissance. La société a ouvert cette année ses deux premières agences, à Paris en mai et à Nantes en juin. Si les deux implantations servent toutes d'eux l'objectif d'avoir un PoP (Point of Presence) dans ces villes, celle de la capitale a aussi pour vocation de devenir une puissante entité commerciale. « Pour l'instant, nous comptons 5 collaborateurs parisiens mais nous espérons en recruter 15 de plus en 2018, principalement des commerciaux qualifiés », explique Nicolas Boittin. Une acquisition à venir devrait apporter une troisième implantation dans le Sud-Ouest d'ici la fin de l'année.

La société devrait compter une soixantaine de salariés d'ici la fin de l'année (hors acquisition). Elle espère passer la barre des 20 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2019. « A la base nous nous étions fixés cette limite pour 2020. Au vu de nos récents résultats, nous devrions gagner un an sur notre agenda», conclut Nicolas Boittin.

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