DMailer veut courtiser les revendeurs et les opérateurs

Commercialement actif depuis 2004, l'éditeur azuréen DMailer a tout misé sur l'OEM. Le million d'euros de chiffre d'affaires qu'il a généré en 2007 provient à 90% d'accords passés avec des spécialistes du stockage comme Western Digital, Sandisk, Lacie, et depuis peu Lexar. Ils embarquent sur leur produits sa technologie de synchronisation et de sauvegarde de données qui permet à un utilisateur de restituer ses fichiers et son environnement de travail sur une autre machine. D'ici peu, l'éditeur prévoit de livrer une nouvelle version de sa technologie plus adaptée à une utilisation professionnelle. « Nous allons proposer des améliorations comme la synchronisation à distance, la présence d'une suite bureautique OpenSource et un chiffrement des données basé sur un algorithme plus puissant », indique Lucas Léonardi, le PDG de DMailer. En s'ouvrant à une nouvelle cible, l'éditeur se doit également de compter sur un nouveau canal de distribution. Il entend s'orienter vers les revendeurs informatiques et a entamé pour cela des discussions avec des grossistes qui pourraient aboutir au troisième ou au quatrième trimestre de l'année. Les opérateurs constituent quant à eux le second axe de la stratégie de développement de DMailer. « Aujourd'hui, les utilisateurs stockent des données sur des PC, des téléphones mobiles ou encore des cartes SIM », constate Lucas Léonardi. D'où la volonté de l'éditeur de s'associer aux opérateur pour embarquer sa technologie sur les téléphones portables de leurs abonnés ou sur les clés USB 3G qu'il fournissent pour connecter les PC portables à leur réseaux mobiles haut débit.
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