Le groupe spécialisé dans les télécoms devrait ouvrir deux nouvelle agences en France d'ici fin 2008. Il pourrait également créer une nouvelle filiale en Europe après s'être récemment implanté en Belgique.
Passer de 63 M€ de chiffre d'affaires en 2007 (clôture en septembre) à 150 M€ dans cinq ans, tel est l'objectif que s'est fixé le groupe Global Concept. Pour l'atteindre, ce spécialiste de la distribution et des services télécoms basé dans les Hauts-de-Seine mise notamment sur le développement de Global Concept Services et de Paritel, les deux poids lourds du groupe qui compte six filiales au total. A l'origine de la création du groupe en 1991, l'installateur Paritel propose aux entreprises de moins de 20 salariés une offre globale en télécoms basée sur la fourniture de matériels et de services. Son activité représente environ 40% du chiffre d'affaire de Global Concept. Il est présent sur le territoire français à travers 24 agences. Cinq d'entre elles ont été ouvertes l'an dernier, dont trois à Saint-Etienne, Quimper et Rennes, et deux au travers des rachats des sociétés GM Telecom en Bretagne et La téléphonie du Velay dans le Centre. « L'Ouest de la France demeure une zone où ne sommes pas encore suffisamment implantés », indique Jean-Philippe Bosnet, le PDG du groupe Global Concept. Pour poursuivre son développement territorial, Paritel devrait ouvrir deux nouvelles agences d'ici la fin 2008. A la différence de Paritel qui travaille à son expansion dans l'Hexagone, la filiale Global Concept Services s'oriente plutôt vers une croissance à l'international. Cette société qui se positionne comme un grossiste télécoms à valeur ajoutée participe à hauteur de 35% aux revenus du groupe grâce à des partenariats avec des équipementiers comme Siemens et Panasonic. Depuis peu, Global Concept a exporté ses activités de grossiste en Belgique avec la création de la société Global Concept Telecom. Le groupe a également placé un représentant commercial en Afrique Francophone où il dispose d'une exclusivité pour la distribution indirecte de l'offre « gros systèmes » de Siemens. « Les équipementiers télécoms ont tendance à abandonner la partie de leur activité qu'ils menaient en direct, ce qui a pour effet de placer de nouvelle sources de revenus à la portée de la distribution. Nous devons être capables de nous développer à l'étranger, et notamment en Europe, pour accompagner leur volonté de nouer des partenariats avec des distributeurs » explique Jean-Philippe Bosnet. Ce dernier ne cache pas que le groupe compte mettre à profit les mois à venir pour mener des études de marché en Europe afin d'identifier le pays où une nouvelle implantation serait la plus opportune.
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