Micropole préfère se vendre à Talan plutôt qu'à Miramar

Le siège  de Micropole à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. (Crédit photo : Google)

Le siège de Micropole à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. (Crédit photo : Google)

Objet d'un projet d'OPA « hostile » de Miramar depuis la fin mars, Micropole a engagé des discussions avec des investisseurs concurrents parmi lesquels l'offre de Talan a été retenue.

À moins d'un retournement de situation, c'est finalement Talan qui devrait mettre la main sur l'ESN Micropole. Le 29 mai, cette dernière a indiqué avoir retenu la proposition de rachat du cabinet de conseil en management et système d'information parmi celles déposées par plusieurs investisseurs désireux de faire une offre concurrentes à celle formulée par Miramar Holding SAS le 25 mars. Micropole et Talan sont désormais tenus par un accord stratégique qui engage le second à déposer une OPA volontaire portant sur l'ensemble des actions de l'ESN. Si les conditions sont réunies, elle sera suivie d'une sortie de Micropole du marché boursier. Le candidat acquéreur a désormais trois semaines pour déposer son offre auprès de l'AMF.

Une prime de 108 % sur l'offre de Miramar

L'accueil favorable et unanime de l'offre de Talan par le conseil d'administration de Micropole a été notamment motivé par le montant proposé. Elle fixe le prix de l'action de Micropole à 3,12 €, soit une prime de 200 % par rapport au cours de clôture de l'action de l'ESN le 22 mars et de 108 % comparé à l'offre de Miramar, par ailleurs jugée hostile. Micropole indique également avoir penché pour Talan au regard de la stratégie industrielle exposée dans le projet de rachat, qui verra Micropole renforcer le pôle data de Talan.

Un nouvel ensemble de 780 M€ de CA en 2024

Le nouvel ensemble qui devrait voir le jour devrait représenter 780 M€ de chiffre d'affaires en 2024, contre 666 M€ en 2023, dont 250 M€ sont liés à l'expertise dans la data. Il vise, en outre, la réalisation de 2,5 Md€ de revenus à l'horizon 2030. Seule la présentation d'une offre concurrente, mieux-disante financièrement et sur laquelle Talan ne souhaiterait pas surenchérir, pourrait empêcher de mener l'opération en cours à son terme.

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