Procès Itanium : HP et Oracle auraient pu se partager Sun

Selon l'analyste de Constellation Research, « même si les deux sociétés avaient pu s'entendre sur un rachat conjoint de Sun, ce n'est probablement pas pour cela que leur relation s'est détériorée ». Aujourd'hui encore, il y aurait beaucoup de raisons pour les deux entreprises de maintenir des partenariats. « La rupture n'a pas une origine unique... Un certain nombre de facteurs expliquent cette guerre », a estimé Ray Wang. « Ce qui est surprenant, c'est que ce soit l'affaire des processeurs qui ait tout entrainé. Dans tous les cas, l'achat de Sun en solo par Oracle lui a été bénéfique, et HP restera avec un handicap si elle ne s'emploie pas à renforcer ses actifs logiciels », a ajouté l'analyste.

Selon Ray Wang, « en quelques années, la valeur d'une activité exclusivement hardware a diminué ». « Le cloud computing a fait de ces infrastructures un produit, et ceux qui mettent en place du cloud préfèrent acheter du hardware et du sofware sous forme de pack plutôt que d'avoir à faire leur intégration et à les maintenir à jour à mesure qu'ils évoluent », a expliqué l'analyste de Constellation Research. « Parce qu'Oracle a acheté la totalité de Sun, il se trouve bien positionné pour offrir ces types de packs », a-t-il ajouté. « Sa base de données Exadata et ses systèmes d'application Exalogic constituent désormais un ensemble de logiciels et de matériels informatiques intégrés, le tout fourni par Oracle.

Cependant, personne ne peut tout gagner partout, comme en témoigne le résultat d'un autre long procès qui vient de s'achever. À la fin du mois de mai dernier, un juge fédéral de San Francisco a estimé que l'API Java utilisée dans l'OS Android de Google ne pouvait pas bénéficier de la protection du droit d'auteur applicable aux États-Unis. Auparavant, un jury avait déclaré Google non coupable de contrefaçon de brevet, une décision à laquelle Oracle envisage de faire appel. « À l'époque, on pensait que celui qui rachetait l'entreprise détiendrait une mine d'or nommée Java. Mais, ça ne s'est pas avéré exact», a déclaré Charles King de Pund-IT.





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