acte de naissance de Médicarès

(22/03/04) - Dès le 1er avril, Médicarès, entité dédiée au marché de la santé d'Arès aura une existence officielle. Contrairement à ce qu'escomptait Maurice Bourlier le PDG du groupe, il s'agira dans un premier temps d'une division et non d'une filiale. Probablement parce que les deux acquisitions auxquelles espérait procéder le dirigeant avant la fin du mois de février, et qui devaient porter à 120 personnes environ l'effectifs de Médicarès, sont toujours en cours de négociation. "Maintenant, rien ne se fera avant fin avril, puisque nous sommes entrain de clôturer l'exercice fiscal" commente le dirigeant qui réaffirme haut et fort son intention de poursuivre sa stratégie de croissance externe dans ce domaine. Et pour cause « l'équipement des hôpitaux, le développement de solutions logicielles et leur déploiement va nécessiter d'atteindre des tailles critiques ce qui implique des mouvements de concentration. Or, beaucoup de petites sociétés ont été créées dans ce secteur, la plupart du temps par des médecins sûrement plus visionnaires que leurs confrères, qui ont souvent eu de très bonnes idées, et développé des solutions très intéressantes. Malheureusement [pour eux] souvent ces praticiens n'étaient pas d'excellents gestionnaires. De surcroît, il ne possédaient ni les structures ni les compétences nécessaires à la commercialisation et à l'industrialisation de leurs produits. Une expertise que nous possédons ». Médicarès démarrera ses activités en tant que division 70 collaborateurs placés sous la direction de Jean Jacques Salomon, également Dg d'Arès, et devrait espère Maurice Bourlier réaliser, à périmètre comparable, réaliser aux alentours de 30 M€ de recettes. En attendant de nouvelles acquisitions. Car pour lui, c'est évident le potentiel de ce secteur est désormais clairement établi. "Nous y sommes rentrés par le biais de nos offres de gestion du temps de travail qui permettaient de répondre aux problèmes que rencontraient les centres hospitaliers pour se conforter à la réduction du temps de travail, ce qui nous a permis de découvrir les autres besoins de ces acteurs, et ils sont nombreux. En outre, mêmes si les précédents gouvernements se sont penchés sur la question, l'actuel ministre de la santé a visiblement décidé de donner un coup d'accélérateur. Il y a en France un millier d'hôpitaux, sans compter tous les praticiens médicaux et paramédicaux privés. C'est dire qu'il y a de quoi faire des affaires et pas uniquement pour nous".