GFI s'effondre, Sopra résiste mollement

(12/02/04) - Bilan d'activité 2003 morose voir franchement mauvais pour les SSII GFI et Sopra. Cette dernière a généré un CA de 525,3 M€, en recul de 1,1%. Sopra a notamment vu son exercice plombé par la chute de son activité d'intégration de système hors de l'Hexagone (13% du CA, en recul de plus de 14%). La SSII explique pudiquement que "la contraction des revenus est dû au fait que le groupe n'y a pas encore atteint la dimension qui lui permettra de résister aux à-coups conjoncturels" (sic). Sopra a donc décidé de commencer par restructurer ses activités en Allemagne. En France, conseil et intégration ont résisté, avec respectivement 36 M€ (-1,9%) et 345,7 M€ (+0,3%) de CA. Sopra explique notamment que la tierce maintenance applicative et l'intégration de progiciels ont progressé de près de 20%. Axway, division EAI du groupe, réalise pour sa part une progression de 6,9%, à 74,8 M€ et permet, comme sur le premier semestre, à Sopra de respirer. Une opportunité que ne semble pas avoir eu GFI. Après avoir touché le fond à l'automne, la SSII a entamé sa restructuration en Allemagne et en Italie. Sur l'exercice, la SSII a tout de même vu son CA reculé de près de 10% à 500 M€. Le groupe a généré 50% de son activité en intégration de systèmes, 22% en outsourcing, 16% en progiciels et 12% en Conseils. Côté segments verticaux, l'industrie et les services demeurent prédominant (40% du CA) devant le secteur public (28%), la banque et les assurances (18%) et les télécoms (14%). Seule raison d'espérer en l'avenir ou tout du moins en l'année 2004, tant Sopra que GFI affirment avoir perçu un léger mieux encourageant fin 2003. Sur l'ultime trimestre de l'exercice, les premiers ont généré un CA de 147,8 M€ (+0,9%) tandis que les seconds reculés de "seulement" 4,4%, à 131,1 M€. Selon GFI, "les secteurs qui présentent le plus d'opportunités commerciales sont ceux de l'industrie, de l'administration et des télécoms".