Des plus florissants, le marché du GPS est convoité par une pléthore d'acteurs du monde de l'informatique et de celui de l'équipement automobile. Pour les revendeurs micro, il constitue un bon moyen pour bénéficier de marges, sous réserve de proposer les bons services à associer à ce type de produit.
Ce n'est pas une vague mais un raz-de-marée ! Jamais un produit nomade n'avait été adopté aussi rapidement, en France comme dans les autres pays développés. En 2006, les ventes ont ainsi largement dépassé le cap du million d'unités dans l'Hexagone. Et tout porte à croire qu'elles atteindront les 2,5 millions de pièces cette année. Mieux, comme le taux d'équipement des foyers motorisés en GPS n'était que de 10 % fin 2006, les perspectives de croissance sont particulièrement fortes pour les prochaines années. Et cela, aussi bien sur le segment des professionnels que sur celui du grand public, puisque l'adoption concerne ces deux types de clientèle.
Dans le premier cas, le succès tient essentiellement à l'intérêt réel que tire une entreprise de l'exploitation d'informations lui permettant de mieux gérer son parc automobile et, à travers lui, ses salariés (techniciens et commerciaux) qui y ont recours. Au-delà, ce concept plaît aussi parce qu'il est de plus en plus souvent utilisé pour la sécurisation. Lorsque le système est installé dans le véhicule, on peut en effet visualiser en temps réel sa position. De plus, avec l'aide de capteurs placés dans ledit véhicule, le propriétaire peut être alerté à tout moment en cas de vol, d'effraction ou de déplacement.
Côté distribution, on assiste également à d'importants mouvements liés à la nature même du produit. Cette évolution s'est d'ailleurs traduite cette année au cours du Medpi, le salon IT des acheteurs de la grande distribution, par la présence des enseignes spécialisés dans l'univers de l'automobile.
Ce faisant, le marché de la géolocalisation, s'il concentre aujourd'hui beaucoup d'engouement, fait face aux mêmes écueils que celui de la micro-informatique dans son ensemble : guerre des prix, circuits de distribution déstructurés, offre pléthorique, etc. En outre, il y est difficile de construire une offre de services rémunératrice.
Autant d'inconvénients qu'il est nécessaire de mesurer avant de se frayer un chemin sur un segment malgré tout très attractif.
SOMMAIRE
I - La concentration est déjà en marche
II - Des filons potentiels de valeur ajoutée
III - L'Union européenne remet le projet Galileo sur orbite
IV - Navteq et Tele Atlas jouent la proximité avec la distribution
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