Avenir Télécom publie ses résultats semestriels, clos fin septembre (l'exercice annuel débutant au 1er avril). Le chiffre d'affaires (CA) se monte à 356,9 millions d'euros en croissance de 5,9% par rapport au même semestre de l'année précédente. Le résultat opérationnel s'élève à 6,2 millions d'euros (contre 12,2 un an auparavant), le résultat net à seulement 219 000 euros (contre 8,8 millions au 1er semestre de l'année précédente).
La distribution directe représente 158,3 millions d'euros en croissance de 7,3%, la marge brute augmente plus que le CA avec une augmentation de 50,2% (à 4 millions d'euros). La distribution indirecte, elle, représente un CA de 198,6 millions d'euros en croissance de 4,8%, le résultat opérationnel fléchit à -76,7 % (2,2 millions d'euros contre 9,5).
Pour commenter ce résultat, le P-dg Jean-Daniel Beurnier explique souffrir du début d'un ralentissement économique, en particulier sur deux pays : la Grande-Bretagne et la Roumanie. « Les clients fréquentent moins les centres commerciaux » explique-t-il. Jean-Daniel Beurnier attend avec confiance les fêtes de fin d'année, les produits haut de gamme et ceux d'entrée de gamme devraient tirer leur épingle du jeu, le milieu de gamme en revanche souffrira. Selon lui, l'éco système des ventes de mobiles devrait tenir le choc avec les appareils mobiles convergents subventionnés : smartphones et UMPC.
Par prudence, le groupe se refuse à toute perspective chiffrée sur le prochain semestre. Et il affirme « lever le pied » sur les ouvertures de magasins. Le dernier semestre s'est conclu avec 40 ouvertures.
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Avenir Telecom affaibli par ses ventes indirectes
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