CompuBase analyse l'impact du marché de la virtualisation sur la distribution

Pas de jour sans annonce de recrutement de partenaires dans le domaine de la virtualisation. C'est un thème porteur, le cabinet CompuBase vient justement de réaliser une étude, au plan européen, sur l'impact du sujet sur la distribution. Pour donner un premier aperçu, CompuBase a cherché à mesurer la taille du marché des revendeurs de software en virtualisation. Verdict ? Ils seraient 19 000 en Europe de l'ouest, dont 5 428 en France. Leur typologie est pour le moins hétérogène. Mais le tiers d'entre eux se situe dans la catégorie 10 à 24 employés, 16% entre 25 et 49. Signe de pérennité, 93% d'entre eux ont plus de quatre ans d'existence. Le cabinet à cherché à identifier et qualifier ces partenaires. La majorité d'entre eux, 60%, sont issus du domaine des services, 36% étant des revendeurs à part entière. « En fait, nous explique Jack Mandard P-dg du cabinet, ils appartiennent à la partie haut de gamme du channel ». On retrouve beaucoup de spécialistes de l'hébergement suivis de ceux des services télécoms du Nas, du développement logiciel. Autre tendance forte, la présence de spécialistes des marchés gouvernementaux. L'explication tient peut être à la forte présence de Linux sur ces marché publics, la virtualisation étant très liée à ce type d'environnements. Côté fournisseurs, la palette est très large. Outre les spécialistes mêmes de la virtualisation, soucieux de rattraper le leader VMware, on retrouve tous les prestataires informatiques ou télécoms liés à un projet d'infrastructure (serveurs et réseaux). Ils recherchent des partenaires et créent des certifications en matière de virtualisation. Difficile de dire quel est leur état d'avancement en matière de recrutement. Nombreux sont les prestataires à vanter le potentiel de ce marché. « Pour moi, il s'agit d'une rupture technologique, d'un marché à fort potentiel » nous explique Jack Mandard. « La virtualisation remet en cause beaucoup de données, mais elle oblige aussi les fournisseurs à mettre en place des critères de qualité de services fiables pour obtenir la confiance des partenaires. Nous sommes à un moment crucial. Pour les clients aussi l'exigence est forte, parfois échaudés par les déploiements en ERP et des retours sur investissements peu évidents, ils ne changeront que si le bénéfice est clair ».
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