Le constructeur texan commercialise sa petite station de travail IA conçue sur la plateforme DGX Spark de Nvidia. HP compte aussi sur son réseau de distribution pour la diffuser et promouvoir en France.
Lors d'un point presse, HP a officialisé le lancement de sa station ZGX Nano AI basée sur la plateforme DGX Spark de Nvidia ciblant tous les utilisateurs (développeurs, ingénieurs, datascientists, etc.) souhaitant exécuter de l'IA en local comme le fait déjà l'Epita. En effet, Christian Chabrerie, responsable du développement des projets au sein de cette école d'ingénieurs, a dévoilé quelques cas d'usages, notamment autour de la génération de code sous Mistral Codestral depuis LM Studio; l'établissement s'en sert entre autres pour l'apprentissage du code auprès des développeurs débutants en le commentant par exemple à chaque étape. Bien sûr, d'autres cas d'usages sont possibles et comme le souligne Eric Charriot, responsable de ligne produits RTX Pro et GB10 pour Nvidia EMEA, cette machine est idéale pour faire des PoC dans l'IA. Le porte-parole prend l'exemple d'un développeur freelance qui doit montrer le fonctionnement d'un projet.
Selon Cécile Tezenas du Montcel, data science AI lead chez HP, d'autres usages seront à découvrir dans la santé, la défense, le retail, etc., plusieurs stations HP sont actuellement en test chez des clients en Europe dont quelques-unes en France. Bien sûr, le fournisseur met actuellement en place toute une stratégie pour promouvoir la ZGX Nano dans l'hexagone notamment auprès de son réseau de distribution. A ce titre, elle sera disponible en stock dès le début de l'année prochaine chez ses distributeurs (Also, PCA, TD Synnex et Ingram Micro) aux alentours de 3 500 à 4 000 € HT selon les options retenues. HP va aussi s'appuyer sur ses 48 partenaires certifiés sur la gamme Workstation Z.
Deux ZGX Nano via ConnectX-7 pour doubler les performances
Sur la partie technique, cette station ZGX Nano, très compacte (150 mm x 150 mm x 51 mm), renferme donc le SoC Nvidia GB10 avec un CPU Grace Arm (10 coeurs Cortex‑X925 et 10 coeurs Cortex‑A725) et un GPU Blackwell couplé à 128 Go de mémoire unifiée (LPDDR5x) et un SSD de 2 ou 4 To, autorisant de solides performances (1 000 Tops en FP4). Nvidia et HP revendiquent d'ailleurs une prise en charge des modèles allant jusqu'à 200 milliards de paramètres. Et, pour les utilisateurs ayant des besoins de calcul encore plus intensifs, la connexion de deux ZGX Nano via ConnectX-7 (carte SmartNIC Ethernet ou Infiniband) permet de créer un noeud unique capable de gérer des modèles de 400 milliards de paramètres. L'apport de HP vient surtout dans la conception du châssis mais aussi dans la fourniture de l'outil ZGX Toolkit, une interface utilisateur qui simplifie l'usage, n'oublions pas que cette machine fonctionne sous DGX OS (sur base Linux Ubuntu). A cela, les futurs propriétaires de cette machine pourront s'inscrire gratuitement au programme développeur NVAIE (Nvidia AI Enterprise) permettant d'avoir accès à un package de logiciels. Une version payante est proposée et permet de bénéficier d'un support 24h/7j comme le rappelle Eric Charriot.
Précisons enfin que la ZGX Nano vient enrichir la gamme de Workstation HP Z déjà bien remplie (formats rack/tour/mini/nano). On y trouve notamment la Z2 mini G1a et la Z2 Mini G1i, la première est architecturée autour d'un SoC AMD Ryzen AI Max+ PRO 395 qui apporte, selon HP, des performances équivalentes à la ZGX Nano et la deuxième embarque jusqu'au processeur Intel Core Ultra 9 à 24 coeurs (incluant la série K) associé à une carte graphique Nvidia RTX 4000.







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