Le syndicat des grossistes IT veut attirer les petits distributeurs

Dirigeant d'ALSO France, Laurent Mitais a succédé à René-Luc Caillaud à la présidence du SGI en 2016.

Dirigeant d'ALSO France, Laurent Mitais a succédé à René-Luc Caillaud à la présidence du SGI en 2016.

Malgré son poids économique énorme, le SGI doit étoffer ses troupes pour acquérir une image représentative des grossistes informatiques et télécoms français. Dans cette optique, le syndicat s'est lancé dans des actions visant à augmenter sa notoriété pour recruter de nouveaux membres.

Créé en 1998, le syndicat Français des Grossistes en matériel Informatique (SGI) est une entité discrète. Et pourtant, cette organisation affiliée à la FICIME pèse lourd. « Nous estimons que l'ensemble des grossistes IT et Télécoms actifs sur le marché français dégagent à peu près 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les membres du SGI sont à l'origine de 69% de ces facturations. Ils sont aussi les principaux employeurs de la profession qui regroupe 13 000 à 14 000 collaborateurs », détaille Laurent Mitais, le président du syndicat patronal depuis 2016. L'homme est également le dirigeant d'ALSO France, qui fait partie des adhérents du SGI, au même titre qu'Arrow, Avesta, Dexxon Data Media, Ingram Micro, Innelec multimedia, MC3 et Tech Data.

Affirmer la représentativité aussi par le nombre

Sa mission, le SGI la mène autour de quatre grands axes : la promotion et l'animation de la filière grossistes, la défense des intérêts des distributeurs, l'échange entre ses membres et la fourniture d'informations à ces derniers. Mais pour être plus efficace, notamment sur le second point, le syndicat doit rassembler davantage d'adhérents. « Lorsque vous rencontrez un représentant des autorités et que vous ne fédérez que huit entreprises, il faut lui expliquer par le menu pourquoi vous êtes représentatif », explique Laurent Mitais. En France, plus de 400 entreprises exercent le métier de grossiste en produits et solutions informatique et télécom. Toutefois, la population que cible le SGI est moins large. Elle est constituée des sociétés qui dialoguent en direct avec les marques IT et non pas de celles qui travaillent en sous-distribution. Reste ainsi environ une centaine d'acteurs parmi lesquels le SGI veut recruter.

Se faire connaître en informant le marché

Pour attirer de nouveaux membres, le SGI travaille désormais sur sa notoriété. Au Début du mois, le syndicat a lancé un index trimestriel sur l'activité globale des grossistes IT en France, en partenariat avec le cabinet Context. D'autres types d'indicateurs récurrents sont en préparation. Par ailleurs, un site web dédié au SGI et à la publication d'informations devraient voir le jour dans le courant du premier trimestre 2018. « De par leur grande taille, les adhérents actuels du SGI font partie des panels des instituts d'études et bénéficient en retour des résultats des enquêtes. Ce n'est pas le cas des plus petits distributeurs auxquels les publications que nous lançons vont permettre de mieux se situer et s'orienter sur leur marché », se félicite Laurent Mitais.

Un système d'adhésion à deux niveaux

A ce travail sur sa notoriété s'ajoute le fait que le SGI a aussi travaillé sur un modèle d'adhésion qui siée mieux aux petits grossistes. Aujourd'hui, nombre d'entre eux pourraient hésiter à devenir membre face au coût de la cotisation. Le syndicat ne souhaite pas communiquer sur son montant mais il se chiffre en milliers d'euros. D'où l'idée de proposer un niveau d'adhésion moins onéreux. Le principe : Donner accès à un catalogue de service limité qui permet de se faire une bonne idée de ce que le syndicat apporte pour inciter à une adhésion complète. Au titre des services auxquels auront accès ces adhérents figurent par exemple une newsletter bimestrielle, une veille juridique et réglementaire, des invitations à des réunions d'information et la consultation, une fois par an, d'un spécialiste du syndicat sur une problématique donnée.

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