Lucca se positionne sur la mesure de la qualité de vie au travail en rachetant Bloom at Work

L'équipe de Bloom at Work (à gauche, son PDG Charles de Fréminville) rejoint celle de Lucca, présidé par Gilles Satgé (à droite) pour renforcer l'expérience RH des collaborateurs. (Crédit : Lucca)

L'équipe de Bloom at Work (à gauche, son PDG Charles de Fréminville) rejoint celle de Lucca, présidé par Gilles Satgé (à droite) pour renforcer l'expérience RH des collaborateurs. (Crédit : Lucca)

L'éditeur de solutions RH Lucca rachète son homologue Bloom at Work avec l'objectif d'intégrer des fonctionnalités d'enquêtes collaborateurs dans sa suite. En deux ans, il entend multiplier par huit les revenus issus de l'activité de son acquisition.

Imposée par la crise sanitaire, l'explosion du télétravail ne retombera qu'en partie lorsque les conditions seront réunies pour un retour des salariés au bureau. De fait, les employeurs expriment un besoin grandissant en outils leur permettant de prendre le pouls des collaborateurs, où qu'ils soient. Pour répondre à cette demande, l'éditeur français Lucca a racheté son compatriote Bloom at Work. Fondé il y a 5 ans par Charles de Fréminville et Julie Chane Ching, la société commercialise dans le cloud une solution de mesure, via des enquêtes de satisfaction, et d'analyse de l'engagement des collaborateurs. Son expertise se porte également sur l'amélioration de la qualité de vie au travail, la réduction du turnover, la prévention des risques psychosociaux, l'accompagnement du changement et le suivi des équipes terrains. Autant de sujet que Lucca ne couvrait pas à travers son catalogue SaaS de logiciels RH et d'automatisation des processus administratifs (congés et absences, notes de frais, suivi des temps de travail, congés et absence, etc.).

200% d'utilisateurs en plus pour Bloom at Work en 12 mois

Bien plus ancien sur le marché (2002) que Bloom at Work, Lucca évolue aussi dans une autre sphère en termes de revenus. L'an dernier, l'éditeur aux 250 salariés, basés à Paris, Nantes et Marseille, a enregistré une croissance de 30% et achevé ainsi son exercice sur 15,1 M€ de chiffre d'affaires. Ses logiciels touchent 650 000 utilisateurs chez 4000 clients tels que Total Lubrifiants, Spie, ING Bank ou encore Deezer. En comparaison, Bloom at Work affiche un revenu annuel récurrent de 600 K€ et revendique 100 000 utilisateurs répartis dans 200 entreprises (Guerlain, SNCF, AB Tasty, Société Générale, etc.) et 30 pays. Avec l'évolution des modes de travail, néanmoins, son avenir se présente sous les meilleurs auspices. Dopé par la crise sanitaire, le nombre de ses utilisateurs a bondi de 200% au cours des douze derniers mois.

5 M€ d'ARR autour de l'engagement d'ici deux ans

« Si elle était déjà une priorité avant la crise, la qualité de vie au travail est devenue l'enjeu n°1 des RH et managers, renforçant l'urgent besoin d'écoute, d'accompagnement et de réassurance des collaborateurs. Notre fusion avec Lucca souligne la nécessité pour tout logiciel SIRH d'intégrer une fonctionnalité d'enquêtes collaborateurs dans leur suite », a déclaré Charles de Fréminville, PDG de Bloom at Work. « Nous nous sommes donné pour objectif de multiplier par 8 les revenus de l'activité dédiée à l'engagement en 2 ans, soit près de 5M€ d'ARR (Revenu Récurrent Annuel) », a ajouté Gilles Satgé, fondateur et PDG de Lucca. Si rien n'a encore été évoqué sur le sujet, on peut aisément imaginer que l'acquéreur mettra son réseau de 40 partenaires à contribution pour atteindre cet objectif.

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