Team Partners-CGBI : premier bilan satisfaisant après la fusion

Pour leur premier trimestre fiscal cumulé, les deux sociétés auraient réalisé un résultat opérationnel en croissance de 10%. Sur cette période, le groupe Team Partners a ouvert trois agences à Sophia-Antipolis, Toulouse et Rennes.

Le rachat de la SSII CGBI par son homologue Team Partners semble porter ses fruits. Fusionnées au niveau opérationnel depuis décembre 2005 (l'offre publique d'échange d'actions s'est achevée en février dernier), elles viennent en effet de publier un chiffre d'affaires pro forma cumulé en hausse de 17% à 18,2 millions d'euros pour le premier trimestre 2006 comparé à la même période en 2005. Surtout, le résultat net serait positif et le résultat opérationnel en progression de 10% si l'on en croit Gérard Guyodo, Pdg du groupe Team Partners, qui se refuse toutefois à en préciser le montant. Les trois premiers mois de l'année ont notamment été l'occasion pour le nouveau groupe de se développer en régions, là où ni Team Partners ni CGBI n'étaient implantés, en ouvrant des agences à Sophia-Antipolis, Toulouse et Rennes. Ces trois structures, qui portent à onze le nombre total d'agences du groupe en France, affichent un effectif cumulé d'une vingtaine de personnes actuellement. «Notre objectif est de pousser les quatre offres principales du groupe, à savoir l'e-CRM, notre double expertise sur les grands systèmes, l'infogérance applicative et l'infogérance d'infrastructures bureautiques», explique Richard Français, le directeur des régions du groupe Team Partners. Dès lors, parmi les capitales économiques régionales, il n'y a plus que la métropole lilloise qui n'est pas directement couverte par le groupe. Fort de sa nouvelle organisation, dont les nouveaux déploiements sont une composante au même titre que le renouvellement de l'équipe de managers du groupe, Team Partners prévoit un chiffre d'affaires 70 millions d'euros, en progression de 10%, sur l'ensemble de son exercice 2006. Le premier semestre de l'année marquera une première étape pour juger de la faisabilité de cette ambition avec des revenus qui devraient être compris entre 34 et 36 millions d'euros.

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