Acropolis mise sur l'indirect pour profiter de l'essor du SaaS

Samir Koleilat, le PDG de l'opérateur hébergeur Acropolis

Samir Koleilat, le PDG de l'opérateur hébergeur Acropolis

L'opérateur hébergeur veut mettre ses data centers au service de la fourniture de solutions complètes par les professionnels de l'IT et des télécoms. Il crée pour cela un réseau de ventes indirectes qui vient s'ajouter à la population d'apporteurs d'affaires avec laquelle il travail déjà.

Acropolis se fixe pour objectif de signer des contrats de distribution avec environ 150 partenaires issus des rangs des intégrateurs IT et Télécoms d'ici un an. Lancée discrètement au début de l'année pour être rodée, cette stratégie de création d'un réseau de ventes indirectes fait désormais l'objet d'une campagne de communication. Le 7 octobre, l'entreprise organisera une journée portes-ouverte destinée aux partenaires au sein de son data center d'Aix-en-Provence. Peu de temps après, elle présentera son offre aux revendeurs adhérents de la fédération EBEN à Paris. Fin novembre, elle organisera une nouvelle journée portes-ouvertes dans les locaux de son siège parisien qui abrite son second data center. « Nous avons également rencontré la direction du groupement d'installateurs télécoms Convergence il y a quelques semaines », ajoute Samir Koleilat, le PDG d'Acropolis.

L'apport de la brique logicielle reste à la charge des revendeurs

Le dirigeant souhaite ouvrir à des partenaires la commercialisation en marque blanche de l'ensemble des prestations de ses data centers, pour les intégrer dans des solutions complètes comprenant, par exemple, des briques logicielles. Le catalogue d'Acropolis propose de la capacité de stockage et de sauvegarde, des machines virtuelles, de la connectivité internet, des liens xDSL et fibre, et la facturation des minutes entrantes et sortantes avec la portabilité du numéro des clients. « Nous ne fournissons pas de logiciels. Pour installer de l'applicatif sur nos serveurs, les revendeurs devront signer des contrats avec des éditeurs, par exemple un contrat SPLA qui régit la fourniture des logiciels de Microsoft en mode hébergé. Il peut s'agir de logiciels de CRM ou de gestion comme d'applications de communications unifiées», explique Samir Koleilat.

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