Pour palier une baisse d'activité d'environ 25%, le grossiste Bell Microproducts se développe dans la distribution de disques durs « non PC », notamment destinés aux solutions de vidéosurveillance et de télécoms.
Comme la majorité des grossistes IT, Bell Micropoducts se prépare cette année à une forte baisse de son chiffre d'affaires. Elle devrait atteindre 10% en France et 25% pour l'ensemble de la zone dont la filiale française a la charge (qui inclue également l'Espagne, le Portugal, la Suisse francophone et l'Afrique du Nord). Le chiffre d'affaires devrait être de 60 millions d'euros, contre 80 millions en 2007. Ce recul important est surtout expliqué par l'écroulement du marché espagnol. « Les ventes ont quasiment été divisée par 3 depuis le début de l'année et la cartes ont été redistribuées entre les grossistes et les brokers, ces derniers occupant jusqu'à présent une place centrale, explique Claude Taïeb, Directeur Général de Bell Microproducts France. Nous repartons là-bas quasiment de zéro et nous venons de créer une filiale sur place pour accélérer notre redéveloppement. » Ouverte il y a quelques jours à Barcelone, la filiale comptera 3 personnes à partir de janvier et couvrira également le Portugal. La dynamique du « non PC » Par ailleurs, Bell Micro souhaite accélérer son développement dans la distribution de disques durs sur le segment « non PC ». Concrètement, il s'agit des produits de stockage utilisés dans les solutions qui ne font pas appel à un micro-ordinateur, notamment dans les domaines des télécoms ou de la vidéosurveillance. « Les ventes de disques durs externes dans le retail continuent leur progression, mais la croissance de ce marché que nous appelons « industriel » nous ouvre de nouvelles perspectives », précise Claude Taïeb. Pour le reste, le grossiste s'est également réorganisé pour réduire ses coûts. Il a quitté Bourg-la-Reine pour Bagneux et il est désormais livré depuis l'Allemagne, et plus par l'Angleterre. « Cela représente une économie de 30% sur les coûts de transport », estime Claude Taïeb. De même, Bell Micro a arrêté la distribution des solutions Hitachi Data Systems et les serveurs Acer en avril dernier. « Le gâteau était trop petit pour un nombre d'acteurs trop important, résume Claude Taïeb. Cela finissait par nous coûter plus que ce que cela rapportait ». A l'échelle mondiale, le grossiste compte renforcer son offre à valeur ajoutée, gérée par division Enterprise. Le Président Europe, devenu Président wordwilde au printemps dernier, vient d'ailleurs d'être remplacé par l'ancien responsable Europe de cette division.
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