Google menacé de scission par le parlement européen

Le projet de résolution sur les moteurs de recherche du Parlement européen ne mentionne pas directement Google, mais celui-ci est numéro 1 sur le marché en Europe. (crédit : D.R.)

Le projet de résolution sur les moteurs de recherche du Parlement européen ne mentionne pas directement Google, mais celui-ci est numéro 1 sur le marché en Europe. (crédit : D.R.)

Séparer les moteurs de recherche des autres services commerciaux sur Internet, afin de remettre à plat la concurrence sur le marché européen. C'est le sens d'une motion qui pourrait être votée cette semaine par le Parlement de Strasbourg. Majoritaire sur le marché européen, Google est directement visé.

Des membres du Parlement européen prépareraient une résolution non contraignante pour imposer une scission de Google qui conduirait à séparer les activités liées à son moteur de recherche de ses autres services commerciaux. Un projet de résolution réclamant cette séparation, notamment soutenu par l'Allemand Andreas Schwab, du groupe des Chrétiens démocrates (European People's Party), devrait être finalisé cette semaine, avec un vote jeudi, selon une information du Financial Times.

La résolution ne mentionnerait pas Google, mais le moteur de recherche de la société est de loin celui qui est le plus utilisé en Europe, avec une part de marché de 90%. Selon Reuters, qui a vu la motion, il est demandé à la Commission européenne de considérer comme une des solutions potentielles à long terme de désolidariser les moteurs de recherche des autres services commerciaux pour remettre à niveau le jeu concurrentiel. Le Parlement lui-même n'a aucun pouvoir d'action, mais si le vote reçoit un écho favorable, cela pourrait mettre la pression sur la Commission européenne dans les décisions qu'elle devra prendre vis-à-vis de Google.

Google est depuis 2010 sous le coup d'une enquête antitrust menée par l'Union européenne qui accuse le fournisseur américain de position dominante sur le marché et lui reproche de favoriser ses propres services web dans ses résultats de recherche. Ce dossier était suivi jusqu'à fin octobre par Joaquin Almunia, commissaire européen chargé de la concurrence, qui a été remplacé le 1er novembre dernier par Margrethe Vestager. Celle-ci a indiqué qu'elle prendrait connaissance des points de vue des différentes parties en présence et s'informerait des récents développements de l'industrie dans le domaine avant d'engager toute action.

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