Intel mise sur le Xeon E5v3 pour moderniser les centres de données

Intel propose pas moins de 32 variantes de son Xeon E5-2600 v3.

Intel propose pas moins de 32 variantes de son Xeon E5-2600 v3.

HP, Dell, Cisco, Lenovo et IBM sont parmi les premiers à proposer des serveurs reposant sur la puce Intel Xeon E5-2600 v3, qui apporte le support de la mémoire DDR4 et du 40 Gigabit Ethernet.

Selon Jean-Laurent Philippe, directeur technique avant-ventes chez Intel, les dernières puces pour serveurs de la firme, les Xeon E5v3 (nom de code Grantley), vont permettre de moderniser « les datacenters traditionnels» en offrant davantage de coeurs - jusqu'à 18 - pour le calcul et de bande passante et, ce, sans négliger les économies d'énergie.

Ces puces, qui sont basées sur la micro-architecture Haswell, viennent remplacer le Xeon E5-2600 v2, nom de code Romley, qui représentait plus de 80% des ventes de puces pour serveur chez Intel ce dernier trimestre. Lors de sa présentation à Issy les Moulineaux, Jean-Philippe Laurent a mis en avant les gains en performances d'une génération à l'autre. Le Xeon E5-2600 v3 triplerait les performances globales d'un serveur par rapport à un autre modèle équipés de puces E5-2600 v2. Les puces les plus rapides ont jusqu'à 18 coeurs, soit une augmentation de 12 coeurs par rapport à la génération Romley. En outre, les derniers processeurs accueillent jusqu'à 45 Mo de cache, ce qui représente aussi une augmentation de 50%.

Plus de bande passante avec la DDR4


Les serveurs Xeon E5v3 peuvent également communiquer plus rapidement, grâce au support de la mémoire DDR4 et du 40 Gigabit Ethernet. Fonctionnant à une fréquence maximale de 3,7 GHz, les Xeon E5-2600 v3 bénéficient d'une bande passante en augmentation de 40% avec la DDR4, tout en réduisant de 35% la consommation d'énergie par rapport à la DDR3. Les puces Grantley supportant l'interface réseau 40 Gigabit Ethernet, cela contribue à réduire les goulets d'étranglement dans les communications du réseau d'un datacenter. Le support de l'interface NVMe, pour réduire la latence avec les SSD, est également de la partie. Intel annonce d'ailleurs par la même occasion l'arrivée de ses SSD pour serveurs et baies de stockage d'une capacité de 2 To.



La famille Xeon au grand complet.

Ces améliorations qui touchent la mémoire, le réseau, le stockage et bien sûr la puissance de calcul brute laissent entrevoir une augmentation sensible des vitesses de traitement des données, que ce soit au coeur de la puce, dans les serveurs et sur le réseau. Un gain qui serait perceptible sur les solutions Hadoop par exemple selon le dirigeant d'Intel. Signalons enfin que Hewlett-Packard, Dell, Cisco, Lenovo et IBM et d'autres compagnies ont annoncé des serveurs basés sur les dernières puces d'Intel. Nous reviendrons un peu plus tard sur ces annonces.

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