Le nearschore tunisien mise sur ses compétences et sur des partenariats

Le différentiel de salaires est de 30 à 50% Les société tunisiennes n'attendent pas d'être démarchées mais viennent se présenter directement. En démontrant leurs compétences, elles soulignent que le facteur coût n'est plus le seul argument pour les sociétés françaises qui envisagent de passer à l'offshore. Le différentiel de salaires est quand même de 30 à 50% note l'un des membres de GetIT. « Ce différentiel de coûts, c'est toujours le facteur déclencheur d'une décision de offshore appuie Jean-François Renault, consultant chez Offshore Boosting. Toutefois, ce n'est pas le seul argument. Il y a les coûts directs, les économies sur salaires, et les coûts indirects. Dans cette dernière catégorie, figure par exemple le « time to delivery ». En passant en offshore, certains projets sont réalisés plus vite, 18 mois au lieu de 36 par exemple. C'est également bénéfique en terme d'organisation de la DSI et de l'entreprise. » Le potentiel de l'offshore est de toute façon est considérable. L'offshore, ou sa variante le nearshore, représentent 4,8% du marché des logiciels et services en France (soit 1,2 milliards d'euros selon le cabinet PAC, dont 10 à 15% se porte vers le Maghreb), contre 20% en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. La crise a eu son effet. Des projets de développements ont été stoppés en France comme dans leurs prestataires en offshore. En revanche des activités en pleine ascension en France, comme la TMA ou l'infogérance, ont un effet positif sur les sociétés spécialisées.
>>Toutes les actualités de la rubrique Economie<<

La Tunisie est passée du 26ème au 17ème rang des destinations offshore

La Tunisie est passée du 26ème au 17ème rang dans le classement AT Kearney des meilleures destinations offshore. Le monde arabe progresse nettement dans ce classement, au détriment des pays de l'Est. L'Egypte passe ainsi du 13ème au 6ème rang, le Maroc du 36ème au 30ème. Un autre classement, celui issu du rapport Davos 2007-2008, classe la Tunisie comme 1ère destination offshore au Maghreb, 3ème pour le monde arabe, 32 ème dans le monde (sur 131 pays classés). Le gouvernement tunisien encourage fortement le développement des NTIC. Le 11è plan quinquennal, qui concerne la période 2007-2011, prévoit 17,5% d'augmentation pour le secteur des logiciels et des services chaque année et parie, pour cette période, sur la création de 50 000 emplois dans les TIC. 6 000 diplômés en TIC sont formés chaque année, le dernier plan gouvernemental permettra de passer à 10 000 par an. Ces compétences en offshore/nearshore s'appuient également sur une importante mise à niveau des réseaux télécoms du pays. La Tunisie a désormais son 3ème câble sous-marin, 10 000 km de fibres optiques courent à l'intérieur du pays. Un pop s'est installé à Paris. Les débits augmentent. Résultat : en cas d'interruption du réseau, le temps de réparation qui était de 72 heures, en novembre 2009, est passé à 4 heures au maximum un an plus tard. « Le sujet a disparu des comités de pilotage dans les contrats offshore » note le consultant Jean-François Renault.

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Les meilleures alternatives à VMware

Les meilleures alternatives à VMware

Beaucoup d'informations et d'annonces sont venues perturber les DSI, les opérateurs IT et les partenaires de VMware depuis son rachat par Broadcom. Pour certains d'entre eux,...

2024, l'année de Windows 11

2024, l'année de Windows 11

Si le parc de PC dans les entreprises françaises fonctionne encore majoritairement sous Windows 10, Microsoft a toutefois fixé la fin de son support le 14 octobre 2025....

Publicité