Les pigeons du web et les organisations du numérique rassurés et chouchoutés par Bercy

La réunion à Bercy, jeudi 4 octobre

La réunion à Bercy, jeudi 4 octobre

Elles étaient toutes là, une vingtaine d'associations représentant le numérique, pour négocier jeudi en fin d'après midi à Bercy. En face, ils étaient trois ministres, Moscovici, le patron de Bercy, Jérôme Cahuzac son ministre délégué au budget (celui qui décide de la fiscalité) et Fleur Pellerin (PME  et numérique) séparée de son ministre de tutelle, Arnaud Montebourg (retenu dans le Lot et de toute façon pas invité).

«Négocier » est un bien grand mot, Bercy était décidé à l'apaisement et a donné après une heure trente de réunion pacifique des gages sur le dossier chaud, celui des plus values de cession. Elles restent à 19%, à condition de conserver les titres pendant 5 ans. Si ces revenus sont réinvestis, intégralement et dans un nouveau projet, c'est une totale défiscalisation qui est offerte.

Dans la foulée, la loi de finances sur la « sécu » sera amendée pour que les rémunérations des partenaires d'un fonds d'investissement ne soient pas assujetties aux charges sociales et patronales.

Rapidement calmer la fronde

A l'évidence, les ministres ont voulu, rapidement calmer la fronde. D'autres difficultés les attendent. Et les messages qu'ils ont martelés avant cette réunion ont marqué leurs invités, en particulier les différentes interventions de Pierre Moscovici sur les entrepreneurs.

Fin de la séquence et d'une polémique de moins de 7 jours (tout a commencé vendredi dernier). Il reste beaucoup d'autres dossiers, ceux soulevés par les organisations du numérique, Afdel, Syntec Numérique et SNJV, décidées à poursuivre inlassablement leur tâche pour que les politiques et les parlementaires reconnaissent l'économie numérique comme étant une chance pour redresser le pays. Les initiatives plus virulentes et plus désordonnées surgies avec le mouvement des pigeons du web (devenu les Geonpis en verlan) laisseront des traces.

C'est aussi la 1ère fois qu'une révolte de chefs d'entreprise aboutit aussi vite, une révolte née sur les réseaux sociaux, ce n'est pas le moindre intérêt de cette folle semaine.

 

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