Après de longs mois dans le rouge, l'éditeur-intégrateur spécialiste de l'archivage a dégagé des bénéfices lors du second semestre de son dernier exercice qui reste globalement en pertes. L'exercice en cours devrait se solder par un résultat net positif sur l'ensemble de l'année.
Après la période très difficile traversée durant ses exercices 2003-2004 puis 2004-2005, Risc Group retrouve des motifs de satisfaction. Lors du deuxième semestre de son exercice 2005-2006, la société spécialisée dans les services de sécurité managés a renoué avec les bénéfices en publiant une résultat net de 187 K€. Un an plus tôt, ses pertes s'élevaient à 3,2 M€. Cette inversion de tendance est due en partie à la restructuration d'Adhersis, la filiale du groupe au centre de ses difficultés. Celle-ci a vu le nombre de ses agences passer de 16 à 9 (une nouvelle agence ouvre à Lille au mois de juillet) et ses forces commerciales ramener de 100 à environ 50 commerciaux en France. Les premières retombées positives de cette restructuration ne constituent toutefois qu'un essai que l'entreprise devra transformer durant l'exercice en cours. Car en dépit d'un bon second semestre, l'ensemble de l'exercice 2005-2006 de Risc Group s'est soldé par une perte nette de 4,9 M€, en diminution de 60% comparé au 12 mois précédents. «Nous serons largement bénéficiaire cette année», n'hésite pas à pronostiquer Loïc Pequignot, le Directeur général de Risc Group. Pour atteindre cet objectif, ce dernier compte sur les nouvelles méthodes de travail qu'il a insufflé à la société depuis son arrivée en janvier 2005. «Nous avons beaucoup travaillé notre marketing, ajouté des offres [Ndlr : protection antivirus, antispam et pare-feu] autour de notre service traditionnel de sauvegarde et accrue la productivité de notre force de ventes», explique-t-il. Résultat, sur ce dernier point, la moyenne des contrats signés par les commerciaux d'Adhersis est passée de un par mois à quatre aujourd'hui. L'amélioration du chiffre d'affaires de l'entreprise, de 25,3 M€ lors du dernier exercice, devrait également passer par son entrée sur le marché espagnol et l'acquisition d'une société évoluant dans le domaine de la TOIP et de la sécurité. Cette opération devrait être en grande grand partie financée par une augmentation de capital par le biais de l'émission de nouvelles actions.
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