STS Group recrute des partenaires autour de sa technologie de confiance numérique

L'éditeur STS Group est né en 2000 sur la notion d' «archivage à valeur probante », défini par une directive européenne.  STS rachète alors une société toulousaine qui microfilmait les carnets d'entretien d'Airbus. Depuis, le métier de STS consiste à passer du microfilme à la confiance numérique, une notion évidemment beaucoup plus vaste avec des technologies plus élaborées liées à des contraintes juridiques. STS s'adresse désormais au marché de la dématérialisation, de l'archivage, du transfert et de la certification de documents juridiques. La palette est plutôt large, on peut citer, comme exemple d'applications : le passeport numérique, le dossier médical, les différentes clés d'authentification, la facture électronique, la paye électronique etc...

Mais STS Group veut aussi offrir une alternative aux Salesforce, Amazon et autres Google et à leurs plate formes Saas. Son idée ? S'appuyer partout dans le monde sur des partenaires nationaux, aptes à proposer aux conditions juridiques et fiscales locales des solutions de confiance numérique. Ces partenaires et STS se retrouvent dans des joint venture (où STS est minoritaire) et s'appuient sur les briques logicielles développées par STS et regroupées sous le nom de PEA ( Preuve, Echange, archivage). La joint venture payant une redevance à STS pour utiliser PEA. STS Group compte actuellement une trentaine de partenaires dans le monde et compte doubler ce chiffre d'ici fin 2010.

Technologiquement, STS a élaboré une suite logicielle comprenant plusieurs briques, mais elle a également repris plusieurs entreprises qui lui ont apporté des compétences comme Keyvelop (échanges électroniques à valeur probante) ou IPSCA (société espagnole spécialiste des échanges électroniques à valeur probante). Commercialement, elle a participé à un appel d'offres remporté par Stéria auprès de la Banque de France, dans lequel elle a archivé les dossiers de surendettement. Autre exemple, quand on consulte sa facture France Télécom en ligne, c'est un logiciel STS qui l'a rend disponible. A Toulouse, avec un partenaire, Mipih, STS a créé un service d'échange de tracés personnels médicaux, nommé Médim@il (alors que le projet national de Dossier médical personnalisé a été un échec).

La société est également devenue l'actionnaire de référence de Risc Group qui l'ouvre au monde de la sécurité des TPE et PME sur une partie de l'Europe. STS seule réalisait 23 millions d'euros de chiffres d'affaires, avec Risc elle devrait passer  à 112 ME en exercice annuel. STS compte 6 ME de capitaux, 60 ME de fonds propres, 20 ME de trésorerie.

 

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