KSD mise sur le portable assemblé

(07/05/03) - « Nous avons sauvé la société». Quelques jours avant l'audience (prévue dans le courant du mois de mai) qui doit mettre fin à la procédure de redressement judiciaire de KSD, Luc Sauveur, son cofondateur et dirigeant se montre confiant en l'avenir de son entreprise. Et pour le grossiste rennais, cet avenir rime avec assemblage. Son objectif est en effet de réaliser 50% de son chiffre d'affaires (6 à 7,5 million d'euros escomptés en 2003) grâce aux ventes de machines assemblées : une marque de PC devrait être lancée d'ici le mois de juin, tandis que la marque d'ordinateurs portables à, elle, déjà un mois d'existence. Premier volet, le montage de machines équipée du processeur Pentium IV mobile d'Intel. Deux autres gammes doivent suivre, l'une sous Centrino, l'autre sous processeur AMD, portables et fixes. « KSD vit une nouvelle époque. Le redressement judiciaire a certes été un choc, mais il nous a permis de nous remettre en question », assure Luc Sauveur. KSD a relancé l'assemblage de machines depuis un an environ, ainsi que les campagnes de communication et de marketing sur cette activité. A présent donc, il crée une marque- dont le nom est en gestation- non seulement pour se distinguer de la marque homonyme de caisses enregistreuses, mais aussi pour booster la vente de ses machines. «S'affranchir du nom de la société est préférable pour communiquer auprès du grand public et faire remonter des affaires pour nos revendeurs », affirme Luc Sauveur. Autre nouveauté, le grossiste a aussi prévu d'associer des services aux machines qu'il commercialise, « pour rendre son offre plus crédible aux yeux de ses clients ». Il a signé un accord de maintenance avec la SSII afin d'offrir une garantie sur site de deux ans à ses clients. Une offre que ses revendeurs seront libre de proposer. Parallèlement, KSD a pour ambition de bâtir une offre de mobilité complète autour de ses trois gammes d'ordinateurs portables. A cet effet, il vient d'obtenir le plus haut niveau d'agrément du programme partenaires d'Intel, celui d'Intel Premier Provider (IPP), au lieu de la certification IPI (Intel Partner Intergrator) qu'il détenait jusqu'à présent. Un label qui représente un investissement important pour une structure de douze personnes. Trois commerciaux et deux techniciens de KSD vont devoir désormais suivre des formations avancées très régulièrement, contre une fréquence plus occasionnelle auparavant. Il n'y a pas d'engagement de volume de KSD, mais le niveau de qualité des prestations ne doit pas faillir pour que l'agrément Intel soit reconduit pour avec tous ses services associés (SAV, informations en avant-première sur ses produits, de, formations avancées, marketing dédié...). La réception et l'intégration de Centrino dans ses machines ne sont d'ailleurs plus qu'une question de semaines, selon KSD. Ce dernier négocie enfin avec différents fournisseurs pour assortir ses ordinateurs portables d'accessoires. Il vient par exemple de conclure un accord avec le fabricant de sacoches, Caselogic. La partie n'est pas encore totalement gagnée. KDS pourra se réjouir lorsque le tribunal aura tranché en faveur de la continuation de la société et surtout le grossiste aura atteint son objectif de vendre 250 à 300 ordinateurs portables par mois. Pour l'instant, le rennais dit avoir déjà livré une cinquantaine de clients au mois d'avril.

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