Mandriva mise sur Pulse pour se battre sur le terrain des entreprises

Avec la sortie de Pulse, outil de télé-distribution open source, Mandriva compte s'imposer, non seulement sur l'administration d'applications, mais également sur les projets de migration Linux. Confirmant ainsi sa stratégie tournée vers les entreprises.

Mandriva confirme son virage vers les entreprises. Et c'est Pulse, outil de télé-distribution fraîchement inauguré par l'éditeur open Source, qui portera haut le flambeau de la stratégie grands comptes de Mandriva. "Pulse reflète notre ambition de nous développer sur le marché des grands comptes ", martèle François Bancilhon, PDG de l'éditeur open source, qui a dédié une équipe de six ingénieur autour du produit. La télé-distribution, méthode consistant à déployer, à distance, une application ou ses mises à jour sur un parc de PC hétérogènes Windows et Linux, manquait d'un digne représentant dans l'open source, raconte Mandriva. A l'inverse de la gestion des actifs, la couche logicielle et la couche serveur. "Pulse apporte ainsi la flexibilité Linux, dans un environnement généralement hétérogène", explique-t-il. Voyant en Pulse, "la clé du développement de Linux en entreprise", l'objectif premier de l'outil consiste bien à pousser à la migration Linux, depuis Windows. Techniquement, Pulse, en version 1.8 lors de son lancement, s'appuie sur des technologies existantes Mandriva, ainsi que sur de nouvelles, notamment RUBY, langage actuellement très en vogue. Pulse repose sur un mode Pull, centralisé depuis un agent installé côté client, qui interroge un serveur central. A l'inverse d'un mode Push, où le serveur central distille vers chaque station. Un système qui autorise notamment l'interrogation d'un référentiel de RPM, fournissant des scenarii de configurations. Si Pulse reprend les fonctionnalités traditionnelles de la télé-distribution, explique David Barth, directeur technique de Mandriva, l'outil supporte, en plus, la technologie IAMT (Intel Active Management Technology) d'Intel, pour la gestion à distance. Stratégie tournée vers les entreprises, commercialisation adaptée Pulse sera commercialisé en "mode projet", affirme François Bancilhon. Soit, basé sur la vente d'une offre de service combinant conseil, déploiement, support et maintenance. A l'image de Red Hat et JBoss, par exemple. Pas de prix d'entrée, mais un modèle de facture selon l'importance du projet: entre 30 000 et 100 000 euros pour un parc de 500 à 1000 postes. Pas de formule packagée également, comme de coutume chez l'éditeur: Mandriva s'appuiera sur un réseau de SSLL et SSII qu'il se chargera lui-même de former et de certifier autour de Pulse. Elles assureront un support de premier niveau. Mandriva gardant ainsi le support de deuxième et troisième niveau ainsi que la maintenance. Distribué sous licence GPL, Pulse devrait par ailleurs étendre ses fonctionnalités en s'appuyant sur les efforts de développement de la communauté open source. Mandriva parle notamment de modules de supervision de réseau et de gestion d'inventaire. Côté marché, Pulse est notamment concurrencé par Red Hat Network chez Red Hat, et ZendWorks chez Novell.

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