Le site d'Ericsson à Massy dans l'Essonne est principalement visé par des réductions qui représentent 10% des effectifs du groupe en France. (Crédit: Ericsson France)
Freiné par la baisse des investissements sur son segment de marché, l'équipementier télécoms suédois Ericsson a annoncé la réduction de plus de 130 postes principalement en région parisienne à Massy. Dans le cadre d'un rupture conventionnelle collective, les départs se feront uniquement sur la base du volontariat.
A l'instar de son concurrent finlandais Nokia, un autre spécialiste des équipements télécoms, le suédois Ericsson prévoit de tailler dans sa masse salariale en France. Selon une information du Figaro confirmée par LMI, l'entreprise s'apprête supprimer 134 emplois en France, soit un peu plus de 10% des 1000 salariés que compte la filiale dans l'Hexagone. Le projet a été présenté jeudi dernier par la direction du groupe aux représentants du personnel et prendra la forme d'une rupture conventionnelle collective basée sur des départs volontaires. « La tendance structurelle à la baisse des investissements dans les télécoms en Europe, conduit l'entreprise a adapter son organisation, sachant qu'aucun départ ne sera contraint », nous a indiqué un porte-parole d'Ericsson France, rappelant qu'aucun plan de départs n'avait été engagé par la filiale française depuis plus de 15 ans.
Le site de Massy dans l'Essonne sera principalement touché, avec seulement quelques postes supprimés à Lannion (Côtes-d'Armor). Dans le cadre de l'appel au volontariat tous les niveaux de professions, fonctions de support, commerciales ou dans la recherche et développement sont concernées. Toutefois, pour être mises en oeuvre, les mesures d'accompagnement des ruptures conventionnelles devront obtenir l'approbation des représentants du personnel qui n'ont pas pu répondre nos questions.
Avec ce projet, Ericsson emboîte le pas à son rival Nokia qui vient d'annoncer la mise en place d'un plan de réduction de plus grande ampleur. 427 postes soit 18% des effectifs en France, principalement en région parisienne seront réduits la aussi dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective.
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