150 boutiques Orange vont fermer, The Phone House, Carrefour, Darty déjà impactés par Free Mobile


Montebourg et Pellerin vivent à boboland

La CFE-CGC Unsa propose donc plusieurs mesures comme lier l'attribution de nouvelles fréquences de téléphonie mobile à des engagements sur l'emploi et à une localisation de ces emplois en France. Elle souhaite une meilleure couverture du territoire, chaque progression de la fibre optique et chaque ouverture d'une boutique liée, permet de vendre d'autres offres télécoms. « Mais Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin semblent vivre à boboland » lâche excédé Sébastien Crozier, qui plaide en faveur d'un plan d'ensemble cohérent pour la filière.

Les deux ministres (Montebourg et Pellerin) seraient quant à eux favorables à un label décerné aux opérateurs et à leurs offres, s'ils respectent un minimum d'emplois localisés en France. Pour eux, l'accroissement de la qualité des services télécoms permettrait aussi de créer des emplois.

Les propositions syndicales ne manquent pas, du côté gouvernemental l'écoute existe, mais pas la décision semble dire la CFE-CGC Unsa. Par exemple, le syndicat voulait que France Télécom abaisse son dividende, ce qui aurait dégagé des sommes importantes et permis un milliard d'investissement. Mais le gouvernement a préféré laisser passer ce dividende et en retirer 135 millions d'euros (le fruit de sa participation) pour boucler son budget. Comme si le syndicat savait parler de politique industrielle, alors que les pouvoirs publics ont plus de difficulté, en tout cas dans les télécoms.

 

 

Emplois : les "ruses" de Stéphane Richard

Stéphane Richard a annoncé et largement fait connaître son plan de 4 000 embauches. Mais France Télécom connaît aussi 9 000 départs en retraite chaque année. Et 40% des effectifs ne sont pas des fonctionnaires. Se manifeste donc un phénomène d'attrition, de départs naturels (vers la concurrence ou un autre métier) comme dans le privé.
Les 4 00 embauches ne rendent pas compte de l'évolution réelle des effectifs de l'opérateur. En clair, l'opérateur peut se vanter de ne pas licencier (contrairement à SFR et Bouygues)  ce n'est pas pour autant que les effectifs ne diminuent pas.

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