Développements et cas d'usages autour de la 6G

Dans ses labs, Nokia travaille déjà sur la 6G attendue en 2030. (Crédit Nokia)

Dans ses labs, Nokia travaille déjà sur la 6G attendue en 2030. (Crédit Nokia)

A chaque décennie correspond une nouvelle technologie cellulaire, actuellement la 5G est en cours de déploiement et le sera encore pour une petite dizaine d'années avant l'arrivée de la 6G à l'aube de l'année 2030. La date de publication des spécifications de la 6G n'a pas encore été décidée, Orange estime que la phase de développement de la 6G (normalisation et tests) se situera entre 2026 et 2028 pour un lancement commercial de la 6G en 2030. Actuellement, la 6G est en phase de recherche et d'expérimentation sur des cas d'usages, et l'un des projets qui marque cette phase est le programme de recherche 6G Flagship situé en Finlande. Depuis mai 2022, les équipes de recherche 6G Flagship travaille à développer des nouvelles techniques de connectivité pour accueillir des bandes de spectre de fréquence plus élevées notamment dans la gamme des THz permettant d'atteindre des débits de données crêtes jusqu'à 1 Tbps (téraoctet par seconde). 6G Flagship planche aussi sur les implémentations innovantes d'émetteurs-récepteurs et d'antennes ainsi que sur la gestion des données en local via des modèles IA/ML, étant donné que les réseaux 6G créeront beaucoup plus de données que la 5G.

Face au match USA-Chine (la Chine ayant déjà envoyé un satellite 6G dans l'espace et multiplie les dépôts de brevets), l'Europe, via le projet Hexa-X, compte bien être perçue comme un pionnier, la phase II du projet Hexa vient d'ailleurs d'être annoncé en octobre dernier sous l'égide de Nokia. Cette nouvelle phase verra la liste des partenaires Hexa-X passer à 44 organisations chargées de développer une plateforme pré-normalisée ; Hexa-X-II vise à démarrer ses travaux le 1er janvier 2023, avec une durée prévue de deux ans et demi. Rappelons que la phase I de Hexa-X, déjà pilotée par Nokia, se focalisait surtout sur une vision européenne commune de la 6G et sur les cas d'utilisation possibles. De son côté, l'Alliance NGMN (Next Generation Mobile Networks Alliance), qui regroupe des acteurs du monde entier, a déjà identifié plusieurs cas d'usages dont tout ce qui tourne autour de la communication humaine (expérience immersive, téléprésence, interaction multimodale, etc.), la communication machine (robots, machines autonomes, etc.), mais aussi les services de localisation (cartographie, détection de haute précision, etc.), sans oublier les évolutions technologiques autour de l'IA comme les systèmes autonomes d'efficacité énergétique. La faible latence promise par la 6G (de l'ordre de la microseconde vs la milliseconde pour la 5G) facilitera aussi la mise en oeuvre de ces cas d'usages cités ci-dessus.

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