L'administrateur de l'ex-Feel Europe TPG va demander sa liquidation

L'administrateur judiciaire en charge de TPG-IT (ex-Feel Europe TPG) va demander sa liquidation judiciaire le 2 juillet prochain. Pour certains salariés de la SSII, c'est le résultat d'une stratégie volontaire de Feel Europe Group qui a vidé son ex-filiale de sa substance pour en faire une entité non viable de 80 salariés cédée par la suite.

Les salariés de TPG-IT, l'ex-Feel Europe TPG, viennent d'apprendre que leur entreprise devrait cesser son activité dans quelques jours. Lors d'une réunion des délégués du personnel qui s'est tenue le 24 juin, l'administrateur judiciaire en charge de la SSII leur a signifié son intention de demander sa mise en liquidation au tribunal de commerce le 2 juillet prochain. Pour mémoire, TPG-IT avait été placée en redressement judiciaire le 23 avril dernier. Le jugement alors prononcé retenait le premier janvier 2014 comme date officielle de cessation de paiement bien que la direction de l'entreprise n'ait demandé sa mise en redressement que quatre mois après.

Feel Europe Group dénoncé par des salariés

Pour les collaborateurs de l'entreprise, c'est un coup dur mais pas vraiment une surprise. Selon un des délégués du personnel, ce serait même l'épilogue logique d'une série de décisions prises sciemment par Feel Europe Group depuis le rachat des activités ingénierie de Team Partners début 2011. A l'époque, les actifs de Team Partners avaient été regroupés dans une nouvelle société, Feel Europe TPG, dont les effectifs étaient de 496 personnes. En mars 2013, les actions de cette entité sont revendues à la holding IT HLD, maison mère de TPG-IT, à un moment où ses effectifs ne sont plus de que de 80 salariés. « Feel Europe Group a vidé TPG de ses contrats rentables et transféré nombre de ses collaborateurs dans d'autres de ses filiales, dénonce un représentant des salariés. Il a laissé dans TPG les personnes dont il ne voulait plus dans le groupe, comme les salariés de plus de 50 ans ou les personnes en intercontrat. Une fois cette phase de destruction terminée, il a cédé les actions d'une société devenue non viable pour s'en débarrasser définitivement à un repreneur.»

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