Le grossiste Disposelec a mis en place une nouvelle organisation : le PDG Michel Plaze quitte ses fonctions et est remplacé par un comité de direction de trois personnes, 3 commerciaux terrain ont été nommés pour les grands comptes ou les principales marques et les divisions ne sont plus dédiées aux produits, mais aux marchés (professionnel ou grand public).
Le grossiste a remis à plat son organisation cet été. Le chiffre d'affaires avait atteint son maximum en 2005, soit plus de 137 millions d'euros pour plus de 160 salariés. Il est retombé à moins de 110 millions en 2007, avec une rentabilité médiocre. Concrètement, l'entreprise a choisit de se focaliser sur sa rentabilité et a changé de modèle de direction. Michel Plaze, PDG depuis une dizaine d'années, quitte ses fonctions et est remplacé par un comité de direction tricéphale, comprenant le directeur financier, le directeur logistique et le directeur commercial. Tous trois ont le titre de Directeur Général adjoint. Quant à Marc Ouzilou, figure emblématique de l'activité IT jusqu'à ces dernières années, il est parti à la retraite au printemps dernier. La direction commerciale est désormais assurée par Guy Pronier, auparavant chez Neuf Cegetel. Deux grandes divisions ont été créées, sur le critère du type de clients visés et non plus sur les catégories de produits : le pôle professionnel pour les revendeurs et les SSII (30% de l'activité), dirigée par Laurent Laubry (ex Acer), et le pôle grand public pour les acteurs du retail (70%), dirigé par Jacques Landais. Par ailleurs, Disposelec a nommé trois commerciaux terrain (1 pour Fujitsu-Siemens, 1 pour NEC et 1 pour les grands comptes) et dispose désormais d'un technicien dédié aux serveurs. Un distributeur atypique Le grossiste nantais Disposelec reste un cas à part parmi les distributeurs informatiques. Première originalité : l'entreprise créée voilà 35 ans est une société coopérative ouvrière de production (SCOP), ce qui signifie notamment que les décisions importantes doivent être prises par l'ensemble des salariés. Une seconde particularité (...)
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