Solucom compte poursuivre sa croissance avec un nouveau plan quinquennal

Patrick Hirigoyen, directeur général adjoint et Pascal Imbert, président de Solucom présente le plan à 5 ans

Patrick Hirigoyen, directeur général adjoint et Pascal Imbert, président de Solucom présente le plan à 5 ans "Up 2020". (Crédit : Solucom)

Le cabinet de conseil IT a terminé son exercice 2014-2015 sur un chiffre d'affaires de 163,1 M€ et un résultat net de 12,6 M€. Il clôt parallèlement son plan stratégique « Solucom 2015 » auquel succède « Up 2020 » pour internationaliser la société.

Le cabinet de conseil IT Solucom a réalisé 163,1 M€ de chiffre d'affaires au titre de son exercice 2014-2015, soit 15% de mieux que l'année précédente. Il dépasse ainsi son objectif, relevé fin novembre, d'une croissance annuelle supérieure à 12 %. Hors acquisitions (Lumens Consultants, Trend Consultants, Audisoft Oxéa, Hudson & Yorke ...), la progression des activités de l'entreprise atteint 11%. Le résultat opérationnel courant s'élève quant à lui à 21,1 M€ (+16 %) et le résultat net part du groupe à 12,6 M€ (+15%). Enfin, la trésorerie nette s'est étoffée, passant de 16,6 M€ à 22,6 M€ au 31 mars 2015, tandis que les capitaux propres ont été renforcés de 14,3% à 72,9 M€.
Parallèlement à la hausse de ses revenus, l'entreprise a fait croître ses effectifs de 14% pour les porter à 1 514 personnes. Des équipes dont le taux d'occupation se maintient à 83%. De son côté, le taux journalier moyen facturé par la société à ses clients est passé de à 718 € contre 713€ un an plus tôt.

Objectif : 300 M€ de chiffre d'affaires d'ici 5 ans

L'annonce des résultats 2014-2015 de Solucom marque la fin de son plan stratégique « Solucom 2015 » entamé en 2011. A son issue, la société devait réaliser entre 170 et 200 M€ de revenus. Objectif manqué donc. A en croire la direction de Solucom, ce n'est que partie remise. L'entreprise vise même plus puisqu'elle s'est fixé pour but de réaliser 300 M€ de chiffre d'affaires d'ici 5 ans. Cette ambition, c'est celle de son nouveau plan « Up 2020 » dont la finalité est de devenir le numéro un du conseil en management et système d'information devant BCG, l'actuel leader en France. Sa réalisation passera par l'internationalisation des activités de Solucom qui dégage 5% de ses facturations hors de France et veut porter cette part à 20% à l'issue de son nouveau plan stratégique. Elle nécessitera également le développement de la valeur de l'offre du cabinet, avec pour objectif de dégager 15 % de marge opérationnelle courante d'ici 2020 : « Nous souhaitons faire passer notre taux journalier moyen dans une fourchette comprise entre 800€ et 1000€ », indique Pascal Imbert, le président de Solucom.

Un des autres volets d' « up 2020 » va consister à amplifier le développement de l'offre de Solucom vers le conseil en management. Ce type de prestation représente aujourd'hui 35 % de son chiffre d'affaires totale contre 65% pour le conseil IT. « Nous discutons de plus en plus avec les directions métiers plutôt qu'avec les DSI. Notre discours et notre offre doivent évoluer en conséquence », justifie Pascal Imber.

Une premier rachat hors de France

Solucom n'a pas attendu le lancement officiel de son nouveau plan stratégique pour réaliser sa première acquisition à l'étranger. En février 2015, le cabinet de conseil a racheté son homologue londonien Hudson & Yorke. En janvier, la société a également noué un partenariat avec le cabinet why innovation ! Depuis deux ans, elle disposait déjà d'une implantation au Maroc. Ces positions lui offrent des lucarnes sur les marchés anglo-saxon, africain et d'Asie du sud-est. « Hong Kong et le Brésil pourraient être les prochains territoires ciblés », ajoute le dirigeant de Solucom. Dans tous les cas, quel que soit le prochain territoire visé, le cabinet commencera par y envoyer ses consultants avant de recruter sur place.

En attendant la fin du plan « Up 2020 », un premier bilan d'étape pourra être dressé à l'issue de l'exercice en cours. Selon Solucom, il devrait s'achever sur un chiffre d'affaires en hausse de 12% à près de 183 M€, accompagné d'une marge opérationnelle courante comprise entre 11% et 13%.

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