Après un exercice 2009 négatif, 1,630 milliards d'euros de CA en recul de 3,6% par rapport à 2008, Stéria retrouve une croissance positive. De grands contrats et beaucoup d'efforts internes expliquent ce résultat et son optimisme pour 2011.
Sur l'exercice 2010, Stéria a réalisé un chiffre d'affaires de 1,692 milliard d'euros, en croissance organique de 1,5%, légèrement supérieur à la moyenne du marché (1%), mais toujours inférieur à son exercice 2008, 1,766 milliard d'euros. C'est le retour à la croissance organique pour Stéria. Les indicateurs de rentabilité sont également au vert. La marge opérationnelle se retrouve à 120,4 millions d'euros (contre 118,9 sur l'exercice précédent), le taux de marge s'élève à 7,1%. Le résultat net part du groupe se monte à 42,9 ME (contre 48,2).
Plus spectaculaire encore, souligne la direction, la génération de cash permet une réduction de 85,8 ME de la dette financière nette qui se situait au 31 décembre dernier à 101,2 ME. « C'est une vraie performance », note François Enaud, gérant exécutif de Groupe Stéria SCA, « nous sommes en avance sur notre plan de désendettement». Stéria avait racheté Xansa il y a trois ans, générant cet endettement.
Au plan opérationnel, Stéria se veut optimiste, que ce soit en termes sectoriel ou géographique. Elle mise ainsi sur le secteur public, avec d'importantes références arrivées en 2010 comme la Police de Cleveland, le fameux Chorus français (une nouvelle tranche de TMA), le ministère britannique de la santé. Le secteur des transports se détache avec 7% de croissance en 2010, la banque était à +4% sur 2010, le secteur public à +3%. En revanche, les télécoms ont baissé de 8%.
La France à +5%.
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