« Notre capacité à industrialiser nos solutions et donc à proposer un prix attractif et notre écosystèmes sont nos deux atouts pour réussir dans les progiciels de gestion intégrés sur le segments des entreprises de moins de 200 postes ».
Distributique : Vous venez d'annoncer la disponibilité de Sage 100 Entreprise, que vous présentez comme votre premier PGI dédié aux PME de moins de 200 salariés. Qu'est ce qui différencie ce produit de votre offre modulaire Sage 100, sur laquelle il est bâtit ? Hémeric de Saint Chamas : Sage 100 Entreprise repose sur la pré-intégration des différents modules fonctionnels de Sage 100. Nous avons investit pour passer d'une vision segmentée et applicative de la comptabilité et de la gestion à une vision collaborative où tous les utilisateurs peuvent partager les mêmes informations. Bien sûr nous y avons intégré en natif la dimension décisionnelle de l'édition pilotée, plébiscitée par les utilisateurs. Enfin et surtout, nous l'avons doté d'importantes facultés de personnalisation en facilitant l'ajout de développements spécifiques. Distributique : Quel est l'enjeu pour vous ? H. de St C. : Notre ambition est de partir à la conquête du segment des entreprises de 50 à 200 salariés sur lequel nous avons un potentiel important. Une étude IDC nous a conforté dans le choix de cette approche intégrée. Selon cette étude, 82% des PME sur le segment des 20 à 200 salariés souhaiteraient évoluer vers un système intégré dans le cadre du renouvellement de leurs outils de gestion modulaires. Nous pensons que ce segment de marché est désormais prêt pour une approche intégrée et que nous sommes à la veille d'une réorganisation du marché. Distributique : si on ne peut pas vous contester votre suprématie dans le domaine des applications de gestion, comptabilité, finance, paye, RH sur ce segment, vous êtes beaucoup moins légitimes dans tout ce qui concerne la gestion commerciale et plus généralement la gestion de l'activité de l'entreprise. Comment comptez-vous vous y prendre pour vous imposer ? H. de St C. : Certes, nous étions encore marginaux sur la gestion de l'activité de l'entreprise jusqu'il y a encore trois ans. Mais à partir de la version 13 de la ligne 100, nous avons consentis de lourds investissement sur cette partie. Si bien que cette activité a progressé de 50% par an depuis cette date. C'est ce succès qui nous a encouragés à prendre une position plus visible sur ce marché aujourd'hui. Pour nous imposer, on parie sur les mêmes ingrédients qui ont toujours fait notre succès : industrialiser et standardiser suffisamment notre solution pour être attractifs en prix sans faire de concessions en termes de richesse fonctionnelle. Et surtout, on mise sur notre grande force : notre écosystème. Distributique : concrètement, êtes-vous réellement attractifs sur le plan tarifaire ? H. de St C. : Jugez-vous mêmes ! Nous demandons un droit d'entrée de 16 000 € HT et nous facturons ensuite chaque poste 600 € HT. Ce qui donne environ 25 000 € HT pour un projet d'une quinzaine de postes, taille d'installation moyenne escomptée. Surtout, une vingtaine de jours suffisent pour l'implémentation et le paramétrage. Au final, nous pensons que le budget induit est au minimum moitié moindre que celui nécessaire pour un projet concurrent à richesse fonctionnelle comparable.
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